L’Algérie, ce théâtre grotesque où le mot “république” n’est qu’un costume mal taillé pour une mise en scène cruelle, continue de garder les portes fermées sur les visages trop libres pour sa “scène nationale”. Des Algériennes et des Algériens dignes et trop fiers pour que le régime de la dyarchie des Tebboune-Chanegriha n’en souffre pas.
Il n’y a nulle place pour la liberté en Algérie. Et ils sont nombreux à subir l’innommable arbitraire mis en place depuis avril 2020 par Tebboune et ses affidés. Le casting est connu : Mira Mokhnache, enseignante universitaire et militante, embastillée depuis plusieurs mois pour avoir eu le tort d’interroger un récit officiel sur les incendies, la Kabylie, tamazight… c’est-à-dire d’oser douter des comptes rendus servis comme coulis d’État. Chérif Mellal, ancien président de la JSK, quatre ans derrière les barreaux à Koléa, pour l’exemple, pour le symbole, condamné dans un procès où l’absurdité fait foi, cloué pour avoir tenté de donner une voix à la Kabylie plus grande que la cage du stade. Il est coupable de trop aimer la Kabylie.
Mohamed Tadjadit, poète du Hirak, collectionne les “délits” : mots trop aigus sur Facebook, hashtags trop amers, incantations contre la médiocrité du régime : cinq ans d’enfermement pour contestation, “apologie du terrorisme” — ce mot-valise qui, chez les faux monarques d’Alger, sert à cadenasser les insoumis. La poésie fait peur à ce régime qui vit perché, loin du peuple et de ses préoccupations.
Brahim Laalami, emblème tragique de la protestation, condamné à des peines sans fin, transféré de prison en prison comme un colis encombrant, pour avoir simplement incarné le refus de se taire. Comme Mohad Gasmi, l’une des voix du sud, il subit l’arbitraire.
Ils sont près de 250 prisonniers d'opinion à croupir en prison pour leurs opinions. Des centaines, voire des milliers sont sous interdiction de quitter le territoire national.
Derrière chaque sentence, derrière chaque mandat de dépôt, la farce judiciaire déroule son rituel : des chefs d’accusation cousus main, défilés devant des tribunaux d’apparat supposés laver “l’unité nationale” des taches d’individus récalcitrants. La justice algérienne, bras armé d’un État obsédé par sa propre stabilité, piétine le droit, taille sur mesure des lois antiterroristes où tout soupçon devient crime, tout soupir, délit d’opinion. Le tout avec la bénédiction de juges qui ont renoncé au serment de rendre justice pour des privilèges ou par couardise. C’est selon.
Ce pays, qui se dit république, renverse à chaque procès la devise de la liberté : pensée muselée, parole suspecte, protestation criminalisée. Même la pratique politique relève du criminel. Quant à l’identité amazighe, et son drapeau, elle est la cible d’un déracinement national en règle.
Les juges entérinent, les policiers exécutent, les procureurs rédigent des romans policiers où l’imaginaire kafkaïen n’a rien à envier à la procédure réelle. C’est la République d’Alger, machin froide où l’on enferme pour l’exemple et vend la peur comme contrat social ; la justice y vogue à vue, sur une mer d’arbitraire et d’amnésie.
Que reste-t-il ? Le courage stoïque de Mira, la grève de la faim de Mellal, la poésie jetée comme un pavé par Mohamed Tadjadit, l’oubli orchestré de Laalami derrière les barreaux. À travers chacun d’eux, c’est l’Algérie des consciences qui persiste, cabossée mais vivante, opposant à la brutalité de la cellule la franchise du verbe. Pendant que le pouvoir s’acharne à bétonner la société, il scelle en creux une République… de la peur et du bâillon.
Le pouvoir a entrepris de les invisibiliser, il mise pour cela sur sa machine répressive et l’oubli de ces victimes de l’arbitraire, mais l’enterrement du père du détenu d’opinion Nasser Zefzafi à El Hoceima (Rif) vient rappeler que les peuples n’oublient rien. Que le feu de la dissidence couvera toujours tant que l’arbitraire, le mépris, la corruption sont aux affaires.
Rabah Aït Abache
Tantque li sachi di lait et la baguiitte dipain est disponible pour les estomacs des khorotos rien ne change. La Kabylie change de combat pour sa propre liberte. Les khorotos aiment manji et ecouti les zimams qui disent tous les khorotos vont au baradi sirtou sirtou les pauvresl qui sont soumis au brisida les jiniros et membre dibiro boulitik..ti disuite baradi
Bonjours les Algériens et les algériennes.
Pour celles et ceux et celles qui ne sentent pas solidaires de ce que subit la Kabylie sur le plan politique depuis 1962 ou que cela ne les concernent pas , c’est leur droit bien que le combat pour l’amazighité, pour l’identité est aussi un combat démocratique. Mais pour celles et ceux qui se disent du côté de la démocratie et des droits humains, qu’est-ce qu’ils attendent pour préciser leur combat politique sur une feuille de papier, d’une manière claire et transparentes. Car en principe en 2025, c’est quoi exactement un algérien ou une femme algérienne se veut progressiste, démocrate, rationnels, donc doué de raison ? En principe , c’est celle ou celui :
1/- qui combat pacifiquement pour le changement du régime algérien car il est trop autoritaire, centralisé, car c’est un régime militaire où l’armée détient tous les pouvoirs. Le militantisme politique idoine sera de faire en sorte d’arriver à régime civil.
2/- qui combat pour plus de libertés, de toutes les libertés c’est-à-dire la liberté d’opinion, de pensée et de conscience sachant que la liberté de conscience inclue la tolérance religieuse, pour le libre exercice de toutes les cultes (donc bien sûr et évidement notre religion l’islam évidement) mais aussi pour l’acceptation de non croyants, d’athées, d’agnosiques etc..
3/- qui refuse l’utilisation de l’islam à des fins politiques aussi bien par le pouvoir que par les partis politiques, pour en faire une contrainte à imposer à toute la société sans exception. Certes les partis politiques peuvent inclure l’islam dans leur idéologie politique mais juste comme une foi et une spiritualité comme une autre et non comme un vecteur de pouvoir politique sur la société.
4/- qui combat politiquement pour l’égalité des droits civiques entre l’homme et la femme
5/- qui exige une justice indépendante
6/- qui exige la libération de tous les détenus politiques et d’opinions, ainsi que l’ouverture du champ politique et médiatique
7/ – qui milite pour l’acceptation de notre identité dans toutes ses dimensions à savoir l’amazighité, l’arabité et l’islamité mais sans aucune forme hiérarchie ou d’hégémonie de l’une par rapport à une l’autre et en aucune manière même si on croit que l’islam est au dessus de tout au motif que le Corna vient de Allah. Non, l’islam a sa place dans la société, elle a son importance puisqu’on et on se veut un pays musulman, mais ne doit prendre que la place qui lui revient dans notre société.
8- qui, en 2025 , n’a aucune raison d’obliger un algérien à être musulman de force ou à tout prix ou de mettre l’islam au dessus de la Constitution ou de la République ! Si le croyant est convaincu de çà, c’est son problème, il est libre de le croire, mais il garde çà pour lui et ne doit pas l’imposé aux autres qu’il soit imam, ou Président ou Ministre ou Wali ou Commissaire de police ou je ne sais qui.
9- pour finir , c’est celui qui milite pour le respect de la Mémoire et de l’Histoire de NOTRE pays qui ne remonta pas seulement à la conquête arabo musulmane ou au 1er Novembre 1954 , mais bien loin dans l’histoire.
C’est peut être beaucoup trop , mais c’est normalement çà un algérien ou une algérienne démocrates en 2025. Et en plus , il est bon de savoir une chose TRES importantes. Toutes ses VALEURS mentionnées ci dessus, ,sont des VALEURS UNIVERSELLES et non pas pas des VALEURS OCCIDENTALES comme veulent nous le faire croire le pouvoir algérien (et aussi les autres gouvernants de pays arabo musulmans) et aussi que les islamistes c’est-à-dire ceux qui utilisent l’islam à des fins politiques.
Que vous reste-t-il de votre dignité, de votre ‘réjla’ quand la seule réponse que vous opposez à une femme, une mère de famille,
symbole de la résilience, est la froideur des murs de la prison ?
Vous n’avez plus rien d’algérien, d’être humain. Vous êtes le symbole de la hogra et de la lâcheté. Vous ne méritez pas le qualificatif
d’homme… et vous n’arriverez jamais à la cheville des femmes algériennes ! Mais tout a une fin, et l’avenir s’écrira autrement.
Gloire à nos femmes !
» Mira Mokhnache, enseignante universitaire et militante, embastillée depuis plusieurs mois pour avoir eu le tort d’interroger un récit officiel sur les incendies, la Kabylie, tamazight… c’est-à-dire d’oser douter des comptes rendus servis comme coulis d’État ». Et pourtant Bengrina, lui, a déclaré publiquement sous les applaudissements de ses ouailles que toutes les statistiques officielles étaient volontairement FAUSSÉES. Déclaration on ne peut plus gravissime mais aux dernières nouvelles point de Bengrina à Sidi Mhamed encore moins à El Harrach. De toutes les façons, 3amhoum l’a maintes fois répété, il n’y a pas de détenus d’opinion en nouvelle Algérie. Il n’y a que des Mira Mokhnache, Cherif Mellal, Mohamed Tadjadit, Laalami et quelques 246 autres mouchaouichines-empêcheurs de tourner en rond. La presse, qui selon Si Méziane jouit de la plus grande liberté en Afrique et au-delà, quant à elle, publicité de l’ANEP oblige, n’a d’autres options que d’adopter la posture des trois singes.
Bonjours les Algériens et les algériennes.
Pour celles et ceux et celles qui ne sentent pas solidaires de ce que subit la Kabylie sur le plan politique depuis 1962 ou que cela ne les concernent pas, c’est leur droit le plus absolu bien que le combat pour l’amazighité, pour l’identité n’est pas seulement le combat des berbères kabyles, Chaouias, targuis, mozabites etc… mais un combat démocratique pour tous les algériens.
Mais pour celles et ceux qui se disent du côté de la démocratie et des droits humains, qu’est-ce qu’ils attendent pour préciser leur combat politique sur une feuille de papier, noir sur blanc, d’une manière claire et transparente. Car en principe en 2025, c’est quoi exactement un algérien ou une femme algérienne se veut progressiste, démocrate, rationnel, donc doué de raison ? En principe , c’est celle ou celui :
1/- qui combat pacifiquement pour le changement du régime algérien car il est trop autoritaire, centralisé, c’est un régime militaire où l’armée détient tous les pouvoirs. Le militantisme politique idoine , approprié sera de faire en sorte d’arriver à un régime civil avec si possible l’équilibre entre le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
2/- qui combat pour plus de libertés, de toutes les libertés c’est-à-dire la liberté d’opinion, de pensée et de conscience sachant que la liberté de conscience inclue la tolérance religieuse, elle est pour le libre exercice de tous les cultes (donc bien sûr et évidement notre religion l’islam) mais aussi pour l’acceptation de non croyants, d’athées, d’agnosiques etc..
3/- qui refuse l’utilisation de l’islam à des fins politiques aussi bien par le pouvoir que par les partis politiques qui en font une contrainte à imposer à toute la société sans exception. Certes les partis politiques peuvent inclure l’islam dans leur idéologie politique mais juste comme une foi et une spiritualité, comme une autre, et non pas comme un vecteur de pouvoir politique sur la société.
4/- qui combat politiquement pour l’égalité des droits civiques entre l’homme et la femme
5/- qui exige une justice indépendante
6/- qui exige la libération de tous les détenus politiques et d’opinions, ainsi que l’ouverture du champ politique et médiatique
7/ – qui milite pour l’acceptation de notre identité dans toutes ses dimensions à savoir l’amazighité, l’arabité et l’islamité mais sans aucune forme hiérarchie ou d’hégémonie de l’une par rapport à une l’autre et en aucune manière même si on croit que l’islam est au dessus de tout au motif que le Corna vient de Allah. Non, l’islam a sa place dans la société, elle a son importance puisqu’on et on se veut un pays musulman, mais ne doit prendre que la place qui lui revient dans notre société.
8- qui, en 2025 , n’a aucune raison d’obliger un algérien à être musulman de force ou à tout prix ou de mettre l’islam au dessus de la Constitution ou de la République ! Si le croyant est convaincu de çà, c’est son problème, il est libre de le croire, mais il garde çà pour lui et ne doit pas l’imposé aux autres qu’il soit imam, ou Président ou Ministre ou Wali ou Commissaire de police ou je ne sais qui.
9- pour finir , c’est celui qui milite pour le respect de la Mémoire et de l’Histoire de NOTRE pays qui ne remonte pas seulement à la conquête arabo musulmane ou au 1er Novembre 1954 , mais bien loin dans l’histoire.
C’est peut être beaucoup trop , c’est trop demander mais c’est normalement çà la charte politique d’un algérien ou une algérienne démocrate en 2025. Et en plus, il est bon de savoir une chose TRES importante. Toutes ses VALEURS mentionnées ci-dessus sont des VALEURS UNIVERSELLES et non pas des VALEURS OCCIDENTALES comme veulent nous le faire croire le pouvoir algérien (et aussi les autres gouvernants de pays arabo musulmans) et aussi que les islamistes c’est-à-dire ceux qui utilisent l’islam à des fins politiques.
Ayabooh, tnakett sur toi ! Mais, il n’est pas trop tard. S’il y a question il y a reponse, s’il y a probleme il y a solution. s’il y a excitation, ils y relaxation. trouve-toi une ou plusieures capotes car les maladies sexuellement transmises est une realite’. Il y en a qui pas de cure… imagine-toi attraper une de celles-la, huh ! dagdeg dagdeg tout un week-end et dis-toi ceci: Il n’y a rien que tu puisse faire pour changer ce qui s’est passe’ hier, mais peux INFLUENCER ce qui se passera demain. Les valeurs, n’importe laquelle c’est du delire sans Liberte’. Importe peu comment pensent les orientalistes, les occidentaux, les marsiens et neanderthales. Sans liberte’ tout est illusion.
Voici un cadeau gratos pour corriger ceci que tu ecris sans l’avoir apparemment reflechi ou peut-etre fait reflechir par quelqu’un de plus et/ou mieux reflechi(e): « …et aussi les autres gouvernants de pays arabo musulmans) et aussi que les islamistes c’est-à-dire ceux qui utilisent l’islam à des fins politiques. » – Detrompes-toi les religions c’est de la politique SUBVERSIVE. Et il y a 2 types de religieux: ceux qui font la religion et ceux que la religion fait(au compte des 1ers). Et ceux-la qui la font n’ont pas et en general ne sont pas religieux du tout.