21 décembre 2024
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En route vers Alger, en route vers la victoire

TRIBUNE

En route vers Alger, en route vers la victoire

Les images qui nous viennent un peu partout des régions du pays, des groupes de personnes déterminés se dirigent vers Alger pour ne pas manquer le grand rendez-vous avec l’Histoire. Ces jeunes marcheurs sont porteurs d’espoir.

Des moments forts en émotions. Le 1er novembre 1954 a été l’élément déclencheur pour libérer le pays du colonisateur français, et ce premier novembre 2019 sera-t-il un autre élément pour libérer le pays d’un système prédateur et autoritaire dont le mépris du peuple et les pratiques n’ont rien à envier à l’ancien colonisateur. 

A voir l’engouement et la détermination des Algériens, tous les espoirs sont permis pour que ce vendredi soit un grand jour.

Il faut bien effacer l’image désolante d’un Bensalah devant l’incrédule de Poutine qui a suscité de l’indignation des Algériens. On a assisté à un face à face entre un juge qui ironise et une victime qui se ridiculise. Rien de reluisant. Les héros de novembre devraient se retourner dans leurs tombes ! L’image de l’Algérie est éclaboussé cyniquement par ces propres dirigeants. Les Algériens sont humiliés hier par un Bouteflika mourrant s’accrochant au pouvoir et aujourd’hui un Bensalah, en vieux président finissant qui rend compte de son pays à un autre président… Lamentable

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Le premier novembre 1954 est une date historique à laquelle on associe un combat pour la dignité des Algériens et contre l’humiliation. La révolution algérienne est l’œuvre des hommes et des femmes qui ont payé de leur vie pour l’indépendance du pays. Faut-il laisser brader cet immense capital par les dirigeants actuels ? Assurément non, répondent ces millions d’Algériens qui marchent tous les vendredis pour une Algérie autre. 

Abane Ramdane, Larbi Ben-Mhidi, Hassiba Ben-Bouali, le petit Omar, Amirouche, Lotfi et d’autres qui n’ont jamais eu la chance de goûter à sa concrétisation, ont été trahis par un groupe de mercenaires campés à l’extérieur, et qui n’ont pas aucune notion pour édifier un État de droit ou une grande nation.

Pour ceux qui restent comme Lakhdar Bouregaa, ils sont en train de les achever à petit feu en les emprisonnant et en leur menant des cabales judiciaires pour faire d’eux des symboles de trahison. 

Sans doute, pour laver l’affront, les marcheurs en route vers Alger vont leur rendre hommage en exigeant le démantèlement de toutes ses structures opaques qui forment un système caractérisé par un enchevêtrement de règles de fonctionnement qui relèvent des hommes machiavéliques et sans scrupules. 

Dénoncer la dyarchie malsaine de Gaïd Salah et Bensalah sera parmi les premières dans la foulée des revendications, également, comme celles de l’élection présidentielle honteuse sur laquelle s’appuie le système et de la libération des détenus politiques.     

L’heure de la victoire a sonné, elle a gagné les esprits de toutes les couches de la société  algérienne. Ils sont des millions à maintenir un espoir dans une révolution pacifique et unique au monde qui dure depuis plus de 8 mois. 

 

Auteur
Mahfoudh Messaoudene

 




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