Pendant que les descendants d’Abraham s’étripent et défendent une cause descendue des Cieux, les chercheurs qui récoltent et analysent la moisson d’observations du télescope James Webb travaillent.
Deux nouvelles intéressantes :
– Le nombre d’exoplanètes repérées par les autres télescopes, essentiellement Kepler et Hubble, vient de franchir le cap des 5000.
– Parmi celles-ci, l’exoplanète K2-18b suscite un intérêt particulier pour deux raisons : la première est qu’elle se situe dans la zone d’habitabilité, rendant ainsi possible la présence de la vie telle que nous la connaissons ici-bas ; la deuxième est que des analyses affinées ont permis la découverte de vapeur d’eau dans son atmosphère, laissant subodorer un océan à sa surface.
Des résultats récents fournis par James Webb, à paraître dans la revue The Astrophysical Journal Letters, indiquent la présence de méthane et de dioxyde de carbone à hauteur de 1% dans l’atmosphère, constituée principalement d’hydrogène. Ces premières observations, réalisées après l’analyse de seulement deux transits, ont également permis de détecter une molécule appelée sulfure de diméthyle (DMS). Sur Terre, cette molécule est produite par le phytoplancton et elle est de ce fait considérée comme un biomarqueur, indiquant la présence d’une activité biologique.
Même si ces résultats sont à prendre avec précaution, il n’en demeure pas moins que cette dernière détection confirme l’immense apport du James Webb pour analyser la composition des exoplanètes. Les informations présentées dans cette étude ont été obtenues avec une plage d’observation réduite et l’équipe souhaite maintenant réaliser un suivi avec l’instrument à infrarouge moyen MIRI de ce télescope pour confirmer leurs découvertes et affiner encore un peu plus le profil atmosphérique de K2 18-b.
Le ciel ne finira pas de nous étonner de sitôt ! Parions que dans un avenir proche (quelques années à peine) nous aurons des preuves probantes que la Vie pullule à foison au-dessus de nos petites têtes ! (voir l’article ci-dessous)
Pendant ce temps, les humains se battent au nom de préférences célestes plus que douteuses et s’apprêtent à embraser ce petit joyau de l’Univers appelé Terre et mettre fin à des milliards d’années d’évolution !
Kacem Madani