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Faut-il pleurer, faut-il en rire ?

Présidence algérienne

La présidence algérienne

 

Jour après jour, l’incurie chronique en haut lieu ne cesse de nous être dévoilée ! Ainsi, on apprend que parmi les proches conseillers nommés par Tebboune, ce jeudi 12 octobre, un certain Mohamed Sadaoui, chargé de l’éducation, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, la culture, les affaires religieuses et les zaouias ! ?

Oui vous avez bien lu ! Un seul conseiller pour l’éducation, l’enseignement supérieur et les affaires religieuses ! ?

Preuve s’il en fallait du peu d’importance accordé par le premier magistrat du pays aux affaires sérieuses qui engagent l’avenir du pays !

Mais qui est donc ce génie capable de conseiller notre cher président sur autant de dossiers ?

S’agit-il de ce professeur d’éducation physique et sportive de l’université de Chlef ? Selon Google, c’est le seul personnage ayant une connotation avec l’enseignement ! Et quelle connotation !

Alors qu’on a confié au talentueux Mohamed Chafik Mesbah les affaires politiques et les relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques ! ?

Mais que cherche-t-on vraiment en haut lieu pour prendre à la légère ces nominations de conseillers sur des dossiers aussi importants de ceux de l’éducation ?

À ce rythme-là, on nous annoncera bientôt la nomination de Ali Belhadj comme conseiller en charge de la généralisation de l’anglais dans nos administrations !

Tant qu’à faire, pourquoi ne pas renommer nos écoles, nos lycées et nos universités en zaouias primaires, secondaires et supérieures ?

C’est à se flinguer les deniers neurones qui circulent encore dans la caboche ! Nous assistons, impuissants, à l’extermination pure et simple de tous les leviers sur lesquels s’appuie la société !

Kacem Madani

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