Ferhat Mehenni, président de l’Anavad, a rendu public un communiqué dans lequel il répond Saïd Sadi, ex-président du RCD et ancien compagnon de lutte au sein du MCB et du RCD. Saïd Sadi avait publié une contribution dans laquelle il portait la contradiction au premier cité.

Suite à mon interview du 22 décembre sur TaqVaylit.TV et Siwel – Agence kabyle d’information dans laquelle je souhaitais tordre le coup à certains freins et blocages savamment entretenus par nos détracteurs de l’intérieur comme de l’extérieur, et qui ont longtemps empêché la Kabylie d’aller de l’avant, une polémique semble s’engager contre toute attente !

Ce qui n’était, de ma part, qu’une anecdote pour étayer l’absurdité de certains clivages qui ont miné la Kabylie par le passé et que certains s’attèlent à déterrer ces derniers temps pour mieux l’enfoncer aujourd’hui a suscité une longue et inattendue réaction polémique de Saïd Sadi. Il n’était nullement dans mon intention de le blesser !

Je devais juste fidélité à la vérité des faits et j’affirme, en homme complètement apaisé et loin de tout ressentiment ou volonté de nuire, l’exacte relation de ce qui s’était dit entre nous le 29/08/1994, dans une brasserie en bas de l’hôtel St Georges à Paris. J’ai d’autres détails à raconter s’il le souhaite, mais l’heure n’est pas à la surenchère sur le dos de la Kabylie.

Me prêter des intentions qui ne sont pas les miennes ne l’aidera pas à falsifier l’histoire ou à maquiller la vérité. Il est temps qu’il arrête de vivre dans le déni, le mensonge et les faux semblants. Je maintiens ce que j’ai dit car c’était la stricte vérité.

Je n’ai pas l’intention de rétablir l’ensemble des faits inexacts, voire complètement faux, qu’il manipule dans sa très longue mise au point, mais, en termes d’agressions, je n’ai jamais dit par exemple qu’il « structurait le désespoir ».

S’il y a plus que cela, je ne me dérobe devant aucune de mes responsabilités.

Dont acte !

Exil, le 24/12/2020

Ferhat Mehenni