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Financement libyen : la justice française libère le Franco-Algérien Alexandre Djouhri

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Dernier prévenu du procès libyen à être encore incarcéré, la cour d’appel de Paris a accepté mercredi 10 décembre de libérer Alexandre Djouhri sous contrôle judiciaire.

Homme d’affaires franco-algérien, Alexandre Djouhri a été condamné à six ans de prison avec mandat de dépôt en septembre dernier pour son rôle d’intermédiaire dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007.

Alors que l’intermédiaire avait déjà émis une première demande de mise en liberté en octobre, elle avait été rejetée début novembre. Pour la cour d’appel de Paris, le risque de fuite à l’étranger, notamment, était trop important.

La deuxième tentative d’Alexandre Djouhri aura donc été la bonne : la Cour d’appel a donné son feu vert à une libération, malgré les réquisitions du parquet général, les magistrats pointant particulièrement la double nationalité du prévenu et donc la possibilité d’un départ vers l’Algérie. D’autant plus que la coopération judiciaire avec la France demeure fragile.

Mais cette libération n’est que partielle : Alexandre Djouhri demeure sous contrôle judiciaire. Selon son contrôle strict, il est interdit de de sortir d’Île-de-France, de s’absenter de son domicile entre 8h et 20h, ainsi que de tout contact avec les autres prévenus. Il a également l’interdiction de mener une activité d’intermédiation économique et il devra remettre à la justice ses passeports français et algérien et pointer une fois par semaine à la gendarmerie.

Dans ce dossier, deux autres personnes ont été condamnées en première instance à des peines d’emprisonnement avec mandat de dépôt : l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, condamné à cinq ans de prison, et le banquier Wahib Nacer. L’ex-chef de l’État a été incarcéré 20 jours à la prison de la Santé, avant d’obtenir sa libération auprès de la cour d’appel. Wahib Nacer, condamné à une peine de quatre ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt à exécution provisoire, a pareillement été libéré de prison.

Selon son avocat cité par l’Agence France-Presse, Alexandre Djouhri quitte la prison de la Santé après moins de deux mois derrière les barreaux : c’est donc en homme libre qu’il comparaîtra au procès en appel du financement libyen, prévu du 16 mars au 3 juin – comme tous les autres prévenus de cette affaire. Au total, 10 personnes, dont Nicolas Sarkozy et deux de ses proches, Claude Guéant et Brice Hortefeux, seront rejugées dans ce dossier.

Avec RFI

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