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mercredi 6 août 2025
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Florence Beaugé sur la guerre d’Algérie : « On m’a souvent accusée de remuer la boue »

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Journaliste au Monde, Florence Beaugé est l’une des premières à avoir brisé le tabou des violences sexuelles perpétrées par l’armée française pendant la guerre d’Algérie. En 2000, son entretien avec Louisette Ighilahriz marque une rupture historique. Deux ans plus tard, son enquête sur le poignard retrouvé dans la Casbah d’Alger et attribué à Jean-Marie Le Pen met en lumière un autre pan occulté de l’histoire coloniale. En 2025, elle réédite Algérie, une guerre sans gloire, enrichi de nouveaux témoignages.

Dans cet entretien accordé au Matin d’Algérie, elle revient sur vingt ans d’investigation, la difficulté à faire émerger la vérité en France, le rôle central des témoins et l’impensé colonial toujours vivace.

Le Matin d’Algérie : Vous avez enquêté sur le cas du poignard retrouvé dans la Casbah d’Alger en 1957. Qu’est-ce qui vous a incitée à raconter cette histoire restée longtemps enfouie ?

Florence Beaugé : En avril 2002, le leader de l’extrême droite en France, Jean Marie Le Pen, s’est retrouvé, à la surprise générale, aux portes de l’Élysée. Au premier tour de l’élection présidentielle, il a en effet devancé le candidat socialiste, Lionel Jospin, et est resté en lice avec Jacques Chirac pour le second tour. Ça a fait l’effet d’un coup de tonnerre en France mais aussi en Algérie où, vous le savez mieux que moi, la population vit par procuration l’actualité politique française, faute d’y avoir vraiment droit chez elle. Au Monde, où j’étais entrée deux ans plus tôt, j’ai rappelé à Edwy Plenel, le directeur de la rédaction de l’époque, dès l’an 2000, le passé trouble de Jean-Marie Le Pen. Ce nom revenait souvent dans les conversations que j’avais à Alger. De même que celui du lieutenant Schmitt (qui deviendra plus tard général et chef d’état-major des armées françaises, sous François Mitterrand…) Il était aussi question d’un poignard et d’un enfant de 12 ans. J’avais alors demandé à Plenel s’il voulait que je creuse ce sujet. Il ne m’avait pas répondu. Ce qui d’une certaine façon m’avait soulagée, car personne n’avait envie de se mesurer à cette grande gueule qu’était Jean-Marie Le Pen. Quand le président du Front National est passé, en 2002, au second tour des présidentielles, Plenel nous a demandés, au Monde, de traiter l’événement « sous tous ses angles ». Je lui ai alors rappelé ma proposition. Cette fois-ci, Plenel a répondu oui, en ajoutant : « C’est même notre devoir de le faire, et d’informer nos lecteurs », et ce, malgré les lois d’amnistie qui nous interdisent de dénoncer les anciens tortionnaires.

Le Matin d’Algérie : Que vous a transmis Mohamed Cherif Moulay, ce témoin-clé, en termes de mémoire mais aussi de silence hérité ?

Florence Beaugé : Mohamed Moulay m’a apporté la preuve, comme beaucoup de rescapés des exactions commises par l’armée française, que la vérité, à défaut de justice, aide à cautériser les plaies et à réconcilier les esprits. Il a pu dire au tribunal, en 2003, au cours du procès que nous a intenté Le Pen, tout ce qui s’était passé dans la nuit du 2 au 3 mars 1957 au 7, rue des Abencérages, dans La Casbah d’Alger. Il a pu surtout dire que son père n’avait pas parlé sous la torture, contrairement à ce qu’affirmait le leader d’extrême droite, pour salir la famille Moulay. Mohamed y tenait beaucoup. Il faut dire que 20 ans plus tôt, il avait eu affaire à Le Pen. Mon confrère Lionel Duroy avait déjà soulevé cette affaire de poignard dans les colonnes de Libération, ce que j’ignorais totalement quand je me suis lancée dans mon enquête pour Le Monde. Le procès qui s’était tenu à Paris en juin 1985 avait été très éprouvant pour Moulay. Et Le Pen avait gagné. Libération avait été condamné pour diffamation. Moulay ne s’était jamais remis de cette injustice.

Le Matin d’Algérie : Lors du procès intenté par Jean-Marie Le Pen en 2003 contre Le Monde, le poignard a été présenté comme pièce à conviction. A-t-il eu un poids dans la décision judiciaire ?

Florence Beaugé : Je suis persuadée que même sans le poignard – que j’ai réussi à rapporter en France dans des conditions rocambolesques quinze jours avant le procès – Le Pen aurait perdu. Mon enquête était sérieuse, et mes témoins, exceptionnels. Outre Mohamed Moulay, il y avait les témoignages d’Abdelkhader Ammour, Mustapha Merouane, Mohamed Amara et Mohamed Abdellaoui. Aujourd’hui encore, alors que la plupart sont décédés, je leur en garde une reconnaissance infinie et j’aimerais que leurs familles le sachent. Je salue ces témoins pour leur courage, et je les admire pour leur absence totale de ressentiment envers la France.

Le Matin d’Algérie : Malgré les éléments matériels et les témoignages, pourquoi l’enquête sur l’assassinat d’Ahmed Moulay n’a-t-elle jamais abouti ?

Florence Beaugé : Si vous parlez de la pseudo-enquête lancée par les gendarmes français en mars 1957, à la demande insistante d’un voisin des Moulay dans la Casbah, un père blanc, le père Nicolas, horrifié par ce qui s’était passé dans la nuit du 2 au 3 mars, ça n’a rien d’étonnant. L’armée étouffait alors toutes les plaintes et maquillait toute honte bue ses exactions. Chaque fois il était répondu qu’il s’agissait d’un « règlement de comptes entre fellaghas », ou d’un suicide, ou n’importe quelle autre version mensongère.

Dans le cas d’Ahmed Moulay, la version officielle était « tentative de fuite ». C’était d’autant plus scandaleux et absurde que Moulay portait des traces de tortures sur tout le corps, avait eu les lèvres tailladées au couteau, et qu’une rafale de mitraillette lui avait été administrée sur le visage et la poitrine !

Le Matin d’Algérie : Vous êtes aussi l’autrice d’Algérie, une guerre sans gloire, dont la réédition en 2025 intervient dans un contexte de réveil mémoriel. 

Florence Beaugé :  : Cette réédition a été mise à jour et enrichie, avec par ailleurs une préface des historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi. Parmi les inédits, il y a notamment le témoignage  de Habib Reda, torturé l’été 1957 par le général Schmitt à l’école Sarouy, ainsi que sa femme Aouicha. En 2005, je n’avais pas eu la place de publier ce témoignage. Cette fois-ci, il y est, et c’est pour moi une façon d’honorer la mémoire de cet artiste et ancien responsable politico-militaire de la région III d’Alger. Habib Reda est mort il y a quelques années. Je ne l’ai pas oublié, ni lui ni aucun de ceux et celles qui ont eu le courage de témoigner dans mon enquête sur le général Schmitt pour Le Monde en mars 2005 : Lyès Hani, Mouloud Arbadji, Ahmed Bachali, Rachid Ferahi et Zehor Zerari. Je les garde au fond de mon cœur.

Et j’ai une pensée particulière pour Ourida Meddad, défenestrée à 19 ans, nue, du premier étage de l’école Sarouy, un jour d’août 1957. J’ai visité dans les années 2000 la salle de classe où cette jeune fille a été affreusement torturée par Schmitt et ne l’ai jamais oubliée.

J’ai toujours aussi une pensée pour Malika Ighilahriz, la sœur de Louisette, elle aussi atrocement torturée à l’école Sarouy l’été 1957.

Le Matin d’Algérie : Ce qui a changé entre 2000 et aujourd’hui, et qui, à votre avis, justifie la réédition d’Algérie, une guerre sans gloire ?

Florence Beaugé : Ce qui a changé entre 2000 et aujourd’hui, et qui, à mon avis, justifie la réédition d’Algérie, une guerre sans gloire, c’est qu’en France les leçons du « retour de mémoire » des années 2000 n’ont pas été tirées. C’est même pire. Le ressentiment s’est accumulé entre les deux pays. Paris et Alger ne se sont pas rapprochés, au contraire. Le contentieux est aujourd’hui encore plus lourd qu’hier.

Mais je vois un aspect positif à la crise actuelle : tout est remis à plat. Ce n’est plus seulement la question de la guerre d’indépendance algérienne qui est soulevée comme en 2000 mais le principe même de la colonisation. Cela dit, l’attente, du côté algérien, me paraît être beaucoup plus grande qu’il y a 20 ans. À l’époque, les Algériens (je parle de la population) ne réclamaient qu’une reconnaissance des faits. Une simple reconnaissance qui ne soit pas un renvoi des deux camps (FLN/Armée française) dos à dos pour les atrocités commises.

Aujourd’hui, l’incompréhension et l’amertume me paraissent beaucoup plus grandes du côté algérien, car les petits pas accomplis par Emmanuel Macron (Maurice Audin, Ali Boumendjel, Larbi Ben M’hidi) sont arrivés trop tard. Je dirais en résumé : trop peu, et trop tard. Et les grandes figures de l’indépendance algérienne sont toujours considérées par l’Élysée comme des « fellaghas », pas comme des résistants.

Ici, personne ou presque ne sait que les combattants algériens se sont inspirés de la résistance française contre les nazis pour combattre l’armée française. Louisette, par exemple, m’a toujours dit que lorsqu’elle était torturée, elle pensait à Jean Moulin pour tenir bon. Et on ignore que Larbi Ben M’hidi a été en quelque sorte le Jean Moulin algérien.

Tout cela pour vous dire : je vois mal désormais comment la France échappera, tôt ou tard, à des excuses, en plus d’une reconnaissance des faits. Et si elle attend encore 20 ans, on lui demandera encore plus ! Malgré les lois d’amnistie ! Je ne sais pas quoi, mais le prix à payer sera à mon avis bien plus lourd.

Le Matin d’Algérie : Le témoignage de Louisette Ighilahriz, que vous avez révélé dans Le Monde le 20 juin 2000, a marqué une rupture. En quoi cette parole de femme a-t-elle ouvert la voie à d’autres récits de guerre ?

Florence Beaugé : En 2000, Louisette a révélé qu’elle avait été violée au troisième trimestre 1957, au PC de Massu, sur les hauteurs d’Alger. Il faut un courage fou pour avouer ça. Car en Algérie comme en France, les victimes de viol se sentent honteuses de ce qui leur est arrivé. Comme si c’était elles les coupables… Dans les rangs des moudjahidate, c’était un secret bien gardé. On ne peut que comprendre ce sentiment de salissure dont une femme, ou un homme, ne se remet jamais. Mais Louisette a brisé l’omerta. Elle a ouvert une brèche, et en France, grâce au Monde, on a bien été obligé de l’entendre.Jusque là, le silence était total sur les viols commis par l’armée française pendant – et avant – la guerre d’indépendance. C’était l’angle mort des historiens français, et pour cause : ils ne travaillent que sur les archives. Et ce n’est pas là qu’ils risquent de trouver des informations sur l’étendue des viols. Il faut aller sur le terrain et recueillir les témoignages oraux, aussi précieux, et sans doute plus encore, que les archives qui sont, dans ce domaine (comme dans celui des armes chimiques) non seulement dissimulatrices, mais mensongères comme le souligne l’historien Christophe Lafaye.

Il n’y a que l’historienne Claire Mauss-Copeaux qui s’était penchée sur la question des viols, avant les révélations du Monde en 2000. Pour une raison très simple : elle allait sur le terrain, en Algérie, et à ses frais, pour mener ses recherches. Les autres historien(nes) ont embrayé ensuite, après Le Monde. À défaut d’aller en Algérie, il aurait suffi pourtant qu’ils (elles) lisent le Journal de Mouloud Feraoun (publié en 1962) ou le livre de Danièle Djamila Amrane-Minne, Des femmes dans la guerre d’Algérie (1994)…

J’ai fait deux enquêtes pour Le Monde sur ce drame des viols commis par l’armée française. L’une en 2000, l’autre en 2021, parce que je trouvais que rien n’avait évolué en France dans ce domaine. Dans le rapport Stora, par exemple – un historien que j’estime beaucoup et qui fait tout ce qu’il peut pour rapprocher la France et l’Algérie – le mot viol n’apparait qu’une seule fois sur 160 pages !

En France, on préfère penser qu’il s’est agi de simples dérapages. Les viols ont pourtant eu un caractère massif pendant la guerre d’indépendance, à l’occasion des raids dans les mechtas, et dans les centres d’interrogatoires. Je pense notamment à l’école Sarouy, à la villa Sésini, aux Bains Maures, à Alger, mais aussi à la ferme Améziane à Constantine, ou encore au Bastion 18 à Tlemcen, de véritables usines à tortures et à viols. Ça ne veut pas dire que tous les militaires français ont torturé et violé, loin de là. Mais il a suffi d’une minorité – un sur dix peut-être – pour violer une majorité de femmes quand elles étaient arrêtées et interrogées. L’avocate Gisèle Halimi me disait que 9 fois sur 10 les femmes étaient violées quand elles étaient conduites dans les centres d’interrogatoires. J’ajoute que le viol des hommes a commencé dès 1830. Le viol des femmes, lui, n’est arrivé, à ma connaissance, qu’à partir de 1954. Mais celui des hommes, bien plus tôt ! Dans les commissariats et les PC de gendarmerie, la sodomie par la bouteille était un mode d’interrogatoire comme un autre depuis la conquête par la France. On en trouve trace dans les archives. Demandez à des historiens comme Hosni Kitouni, Daho Djerbal ou encore Alain Ruscio ! Des universitaires comme André Mandouze et Francis Jeanson s’en sont alarmés dans les années 1940, le journaliste Claude Bourdet également. Mais en France, on a toujours préféré voir ça comme de simples dépassements, un dommage collatéral propre à toute guerre. Et pourtant, les deux traumatismes qui subsistent en Algérie aujourd’hui, je le répète toujours, ce ne sont pas les tortures à l’électricité, à l’eau ou au chalumeau, mais les viols et les disparitions forcées.

Le Matin d’Algérie : Dans ce livre, comme dans l’affaire Moulay, vous insistez sur le rôle des institutions militaires. Qu’est-ce qui, selon vous, empêche encore la reconnaissance pleine et entière des faits de torture par l’État français ?

Florence Beaugé : Il y a d’abord les lois d’amnistie décrétées en cascade depuis 1962 et qui interdisent non pas de dire que la torture a été généralisée et institutionnalisée en Algérie – de l’aveu même du général Massu que j’ai interrogé à deux reprises en 2000 pour Le Monde – mais de dénoncer nommément les tortionnaires. D’où les procès que m’a intentés Le Pen. Il y a ensuite une forme de honte et d’incrédulité collectives, en France, à ce sujet. On a du mal à imaginer qu’on se soit conduit en Algérie, par moments et par endroits, comme des nazis. Le journaliste Jean-Michel Aphatie a mis les pieds dans le plat en déclarant récemment que la France avait commis « des Oradour-sur-Glane par centaines en Algérie » depuis 1830. Il a rendu, je trouve, un service inestimable car il nous a obligés à regarder la vérité en face.

Cela dit, le couvercle risque de retomber vite. Ce n’est pas le genre de choses que les Français ont envie d’admettre. En fait, il nous a manqué après 1962 quelques grands procès comme ceux qui ont eu lieu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (procès Barbie, procès Papon…). De tels procès auraient eu valeur d’enseignement et auraient imprimé les esprits. Dans le cas de la guerre d’Algérie, l’amnistie a permis voire imposé l’amnésie en France, ce qui arrange tout le monde, tant la honte et l’incrédulité, je le répète, sont fortes.

Le Matin d’Algérie : Vous avez récemment co-signé avec Aurel une bande dessinée dans La Revue Dessinée : Le Pen, le poignard d’Algérie. Pourquoi avoir choisi ce format aujourd’hui ?

Florence Beaugé : La BD permet d’atteindre un public plus large et plus jeune qu’un journal ou un livre classique. Reste que La Revue Dessinée est chère à l’achat, donc pas accessible à tous. Je le regrette. Car en France, tout le monde ou presque connaît plus ou moins l’histoire du poignard nazi de Le Pen depuis les articles du Monde en 2002. Mais on voit ça presque comme une anecdote, (surtout quand on sait mes difficultés à rapporter le poignard en France pour mon procès). La question de Louisette et des viols, elle, finit par entrer dans les esprits. Un court métrage animé que nous avons réalisé, Aurel et moi, en 2022, avec Le Monde vidéo, y est sans doute pour beaucoup. Tapez sur internet « Louisette ou le dernier tabou de la guerre d’Algérie », et vous le verrez apparaître. Il est en libre accès. Il fait 11 minutes et il cartonne : plus d’un million de vues depuis sa sortie ! Avec la voix de l’actrice Françoise Fabian dans le rôle de Louisette. J’en ai écrit le scénario, et Aurel a fait les dessins, avec son immense talent.

En plus de Louisette, il est question de Khéira Garne et de son fils Mohamed qui se dit « français par le crime ». Cet homme est né en 1960 de viols collectifs infligés par des militaires français à sa mère âgée de 15 ans. Une histoire révélée par Le Monde en 2000. Ce dessin animé, je le trouve bouleversant.

Le Matin d’Algérie : Enfin, entre votre enquête journalistique, la bande dessinée et votre livre, quel rôle le témoignage joue-t-il pour vous ? Est-il une matière brute, une force de vérité, ou un point de départ vers la justice ?

Florence Beaugé : C’est un peu tout cela à la fois. Je mesure assez, je crois, la souffrance que peuvent ressentir les Algériens en l’absence de justice. En France, on ne le comprend pas. Même moi, on m’a souvent accusée de « remuer la boue » avec mes enquêtes. C’est faux. Je ne tente qu’une chose : savoir ce qui s’est passé et le mettre au jour. Comme l’historien Pierre Vidal-Naquet, je crois bien plus au devoir de vérité qu’au devoir de mémoire. Et la vérité est la seule façon d’aboutir, j’en suis persuadée, à une réconciliation durable entre la France et l’Algérie 

Entretien réalisé par Djamal Guettala

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