22.1 C
Alger
samedi 17 mai 2025
Accueil360°France : ce que contient le projet de budget 2025

France : ce que contient le projet de budget 2025

Date:

Dans la même catégorie

Comptabilité macabre à Gaza : 53.119 tués par l’armée israélienne et 120 214 blessés

L'armée israélienne poursuit son œuvre macabre à Gaza. Les...

Solidarité internationale pour Habib Kazdaghli : la liberté académique en jeu

Un vaste mouvement de solidarité se développe actuellement dans...

7 morts et 282 personnes secourues en 48h dans des intempéries

Sept personnes sont décédées et 282 autres ont été...

Marseille : perquisition chez l’Insoumis Sébastien Delogu

Ce jeudi 15 mai à Marseille, le député La...

Mauritanie : l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz condamné à 15 ans

Jugé en appel depuis le mois de novembre 2024...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Il s’agissait sans doute du texte le plus attendu depuis la nomination du nouveau gouvernement français. Le projet de loi de finances pour 2025 a été dévoilé ce jeudi 10 octobre en fin de journée. Diminution des aides et des dépenses, taxes, efforts financiers… Les Français seront mis à contribution.

« Faire mieux avec moins ». Tel est le mot d’ordre lancé par le ministre de l’Économie, Antoine Armand. Objectif : ramener le déficit public à 5% du PIB l’an prochain, contre plus de 6% aujourd’hui. Selon la porte-parole du gouvernement Maud Bergeon, il s’agit pour le Premier ministre Michel Barnier de « prévenir une crise dont les premières victimes seraient les plus faibles d’entre nous ». Le chef du gouvernement parle d’un « effort nécessaire, partagé et ciblé » et assume de vouloir « être responsable plutôt que populaire ».

Moins de fonctionnaires, moins de dépenses

Le projet présenté en Conseil des ministres prévoit des dizaines de milliards d’euros d’économie. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement prévoit une baisse drastique des dépenses publiques : elles doivent être réduites de 41 milliards d’euros, dont plus de la moitié prise en charge par l’État. L’exécutif va notamment diminuer les aides à l’emploi, les aides écologiques ou encore l’aide publique au développement, et se séparer de quelque 2 201 fonctionnaires, notamment dans l’Éducation nationale.

Plusieurs ministères appelés à se serrer la ceinture

Dans le budget 2025, certains ministères vont devoir fonctionner avec nettement moins de moyens, notamment ceux du Travail, de la Santé ou de l’Aide au développement. Leur plafond de dépenses pour 2025 est identique à celui de 2024, car il ne tient pas compte de l’inflation (attendue à 1,8% par le gouvernement l’an prochain). Un moyen d’économiser 15 milliards d’euros. Le ministère du Travail est celui qui subit la plus forte baisse dans le budget global. Une diminution de 1,2 milliard d’euros pour les aides à l’apprentissage est notamment prévue.

Les collectivités et la Sécurité sociale sollicitées

Les parlementaires devront trouver 5 milliards d’euros d’économie supplémentaires. Une discussion qui promet d’être électrique tant l’Assemblée est divisée. Le reste de la baisse des dépenses publiques est partagé entre les collectivités locales – moins 5 milliards d’euros – et la Sécurité sociale, avec notamment le report de six mois de la revalorisation des pensions de retraites. 

Taxe exceptionnelle pour les grandes entreprises

Côté recettes, le gouvernement entend collecter 19 milliards d’euros en plus, en mettant d’abord à contribution les plus grandes entreprises du pays avec une fiscalité exceptionnelle pour deux ans, chiffrée à 8 milliards d’euros. D’autres taxes sont annoncées sur le rachat d’actions ou encore le transport maritime.

Augmentation des impôts pour les particuliers les plus riches

L’exécutif sollicite aussi les particuliers. Les 65 000 ménages les plus riches, c’est-à-dire ceux dont le revenu fiscal dépasse 250 000 euros pour les personnes célibataires/veuves/divorcées et 500 000 euros pour les couples (ce qui représente 0,3% des foyers fiscaux), vont voir leurs impôts augmenter pour trois ans.

Des taxes sur l’énergie

Autre mesure phare : la hausse drastique de la taxe sur l’électricité, mettant ainsi fin au bouclier tarifaire qui avait protégé au mieux durant l’inflation des prix. Le rehaussement de cette taxe à un niveau supérieur à celui d’avant-crise devrait rapporter 3 milliards d’euros. Les Français se chauffant au gaz ne seront pas épargnés non plus, avec une TVA qui doit passer à 20% contre 5,5% ou 10% actuellement.

Le projet de budget du gouvernement prend maintenant la direction d’un Parlement très divisé. Le chemin de croix budgétaire ne fait que commencer. 

Rfi

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici