L’horizon s’obscurcit pour le défenseur marocain du PSG, Achraf Hakimi. Prix Marc-Vivien Foé 2025, capitaine de la sélection marocaine et artisan majeur du succès parisien en Ligue des champions la saison dernière, le défenseur de 26 ans pourrait être jugé pour viol. C’est en tout cas ce que demande vendredi 1er août le parquet de Nanterre.
« Le parquet de Nanterre a saisi ce jour le juge d’instruction en charge de cette information judiciaire de réquisitions aux fins de renvoi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine du chef de viol. Il appartient désormais au magistrat instructeur de prendre sa décision dans le cadre de son ordonnance », a précisé le parquet de Nanterre, confirmant une information du Parisien.
Le joueur du PSG avait été mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire en mars 2023, après qu’une jeune femme l’avait accusé de l’avoir violée chez lui à Boulogne-Billancourt quelques jours plus tôt.
Fin février 2023, la jeune femme s’était d’abord rendue dans un commissariat du Val-de-Marne, où elle avait déclaré avoir été violée, sans porter plainte. Elle avait alors raconté avoir fait connaissance avec Achraf Hakimi en janvier 2023 sur le réseau social Instagram et s’être rendue chez lui dans un VTC commandé par le joueur, avait indiqué à l’époque une source policière.
Des versions contradictoires
Elle affirmait qu’Achraf Hakimi l’avait embrassée et avait commis des attouchements sans son consentement, avant de la violer, selon cette même source. Elle ajoutait qu’elle était parvenue à le repousser et précisait qu’une amie, contactée par SMS, était venue la récupérer.
Contactée par l’AFP, l’avocate du joueur, Me Fanny Colin, a estimé ces réquisitions « incompréhensibles et insensées au regard des éléments du dossier ». « Nous demeurons avec Achraf Hakimi aussi sereins qu’à l’ouverture de la procédure. Si ces réquisitions devaient être suivies, nous exercerions évidemment toutes les voies de recours », a-t-elle abondé.
« Ma cliente accueille cette nouvelle avec un immense soulagement », a quant à elle déclaré à l’AFP Me Rachel-Flore Pardo, avocate de la partie civile. En décembre 2023, le joueur avait été confronté à la jeune femme, qui avait maintenu l’ensemble de ses déclarations, selon son avocate. Achraf Hakimi a quant à lui maintenu sa version, démentant fermement les accusations de la jeune femme.
RFI/AFP