Hamid Lounaouci, conseiller auprès du président de la République Tebboune, chargé des organisations non gouvernementales, a fait sa première sortie publique ce week-end à Tizi-Ouzou lors de la commémoration de la mort du colonel Amirouche.
La 63e anniversaire de la mort du célèbre colonel Amirouche dans sa commune de naissance d’Iboudrarene (Tizi-Ouzou) a vu la participation inattendue de Hamid Lounaouci, conseiller du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune.
Cette présence n’est pas anodine. Sachant que Noureddine Aït Hamouda a été remis en liberté provisoire fin août dernier. La participation de Hamid Lounanouci, ancien membre du RCD et du FFS, à cette commémoration n’a pu se faire sans l’aval de la présidence.
Il était accusé d’« atteinte aux symboles de l’État et de la révolution », « atteinte à un ancien président de la République », « atteinte à l’unité nationale », « incitation à la haine et discrimination raciale », selon le CNLD. L’ancien député avait déclenché un véritable tollé en qualifiant de « traîtres », lors d’une émission télévisée, l’émir Abdelkader, un des héros de la résistance contre la France coloniale, l’ex-président Houari Boumédiène et le dirigeant nationaliste Messali Hadj.
Militant de l’association des fils de chouhada, membre fondateur de la première ligue de défense des droits de l’homme en 1985, Nordine Aït Hamouda, 71 ans, est aussi un ancien député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti dont il a été exclu en 2015.
Yacine K.