Aissam Sayeh, un des activistes du mouvement de dissidence populaire a été convoqué hier samedi par la gendarmerie de Hennaya (wilaya de Tlemcen.

Sayeh à été entendu par la gendarmerie nationale de Chetouane de 22h jusqu’à 2 h de ce dimanche matin. Il a été placé en garde à vue.

Il sera présenté devant le tribunal du centre ville de Tlemcen, demain, lundi 21 octobre, annonce le comité national pour la libération des détenu d’opinion.

Dans la même journée de jeudi 17 octobre, un autre activiste Ahmed Abdellaoui a été arrêté devant sa maison. Un quasi-enlèvement. Personne ne connaîtra son sort jusqu’à aujourd’hui dimanche quand il a été présenté menotté devant le juge d’instruction du tribunal de Sidi Bel Abbès. Lequel évidemment l’a placé sous mandat de dépôt. 

Rien ni personne n’est étonné en Algérie. La justice s’est placé sans coup ni résistance sous les ordres de l’institution militaire qui dirige de fait le pays. 

Dans la perspective de la présidentielle imposée, les prisons se remplissent de militants et opposant à cette mascarade. Et la rue algérienne gronde de plus en plus d’une colère contenue et pacifique.