Cela fait deux fois que je rends hommage à Khalfallah Hammami, ancien instituteur de Saïda, ma ville natale. Pendant sa retraite il continue dans l’honorabilité de son métier, instruire les autres dans une frénésie sans fin.

Mais Khalfallah Hammami n’essaie pas de nous réapprendre l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir.

Il utilise les moyens modernes qu’il aurait aimé avoir à sa disposition à l’époque de ses élèves.

Il arpente le monde, les actualités et les merveilles prises sur le vif  et les publie sur le site de Saïda dont il est la cheville ouvrière.

Il a la modestie de s’effacer derrière les faits et images qu’il publie car elles se suffisent à elles-mêmes sans grands commentaires.

Khalfallah est le point de référence que j’avais cru disparu de mon pays. Il est le survivant de cette époque où l’école éduquait et instruisait.

Je n’ai pas sa patience et sa hauteur car je suis entré sur ce site avec ma rage politique. Tout le monde ne peut pas avoir le zen suffisant.

Merci Khalfallah !