La police a procédé à une rafle parmi les citoyens venus célébrer le 68e anniversaire du congrès de la Soummam. Parmi ces derniers figurent 24 cadres et militants du RCD.
Le régime fait payer cher au RCD son refus de cautionner la mascarade électorale du 7 septembre. Ses nombreuses déclarations sur la répression et les errements politico-économique des autorités sont singulières au sein d’une classe politique vassalisée, comme le FFS.
Liste partielle des cadres et militants du RCD arrêtés aujourd’hui à Ifri Ouzellaguene. Actuellement, ils se trouvent encore dans différents commissariats de la wilaya de Bejaïa.
- Athman Mazouz : Président du RCD
- Idris Mouhli : Président du BR de Bejaïa
- Azouz Bensid : Membre du Conseil National
- Labdouci Mohamed : Secrétaire National
- Groussen Abdelkader : Secrétaire National
- Ikharbane Mohamed : Secrétaire National
- Ikhlef Mohamed : Membre du Conseil National
- Ouali Nora : Secrétaire National
- Aidli Kamel : Secrétaire National
- Bougheriou Mohamed : Secrétaire National
- Boussadi Smail : Membre du Conseil National
- Djenadi Mohamed : Membre du Conseil National
- Rachid Saou : Militant
- Youcef Rezkini : Secrétaire National
- Bendaoud Abdellah : Secrétaire National
- Salim Iftini : Secrétaire National
- Ahfir Mohamed : Membre du Conseil National
- Chafaa Medour : Militant
- Salah Amar Yahia : Membre du Conseil National
- Mahdi Marsel : Membre du Conseil National
- Bachir Fahloune : Membre du Conseil National
- Mebarek Massinissa : Membre du Conseil National
- Bilal Choubane : Membre du Conseil National
- Iken Alloua
Heureux les martyrs qui n’ont rien vu! Que reste-t-il de l’Algérie révolutionnaire quand célébrer le 68e anniversaire du congrès de la Soummam est déclaré délit et passible d’incarcération? Qui a peur du congrès de la Soummam?
Comme par hasard, 24 détenus!
Est-ce le signe du Destin, qui fait écho à avril 1980 ? Car, suite aux évènements d’avril 1980 (Tafsut n Tizi-Wezzu), le nombre de détenus était de 24 également.
Wigi meqqar d irgazen! Honneur aux 24 détenus, les dignes héritiers de l’esprit de la Soummam!
Mettre les gens en prison ou les passer devant les tribunaux pour une opinion ou une manifestation, c’est l’expression d’une dictature. Ce n’est pas normal en 2024 sur les bords de cette partie de la Méditerranée.
Pour autant, il ne faut pas se leurrer, la Soummam aussi nous a donné Tebboune et prédécesseurs. On ne peut pas éternellement se cacher derrière la seule déviance de certains au demeurant visible à l’œil nu pour qui veut voir. Si on veut avancer, il n’est plus possible d’esquiver un bilan total, global et profond et douloureux sans doute. Certains mauvais choix (et les résultats qu’on a aujourd’hui en sont la preuve qui saute aux deux) il faut aller les chercher aussi aux sources, dans nos certitude d’avoir fait tout et bien. Sinon, on tournera en rond encore et encore