Mercredi 20 juin 2018
Il existe des « lignes rouges » que la nouvelle loi sur les hydrocarbures ne doit pas franchir
La préparation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures est basée sur des principes et tient compte des « lignes rouges », à ne pas transgresser, a affirmé mardi à Alger un haut cadre de la compagnie pétrolière nationale Sonatrach.
S’exprimant lors d’une rencontre consacrée à la présentation du bilan de Sonatrach pour l’année 2017 et sa stratégie SH 2030, aux membres de la Commission économique de l’Assemblée populaire nationale (APN), le directeur exécutif business et développement, Toufik Hakar, a expliqué que l’élaboration, en cours, de la future loi sur les hydrocarbures est basée sur des principes et tient compte des « lignes rouges », à ne pas transgresser, telle que la règle des « 51/49% », qui ne constitue nullement un obstacle, de l’avis même des partenaires étrangers de Sonatrach.
Selon lui, le prochain cadre juridique permettra une « clarification » du rôle du ministère de l’Energie, ainsi que ceux de l’Agence Alnaft et de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), ainsi qu’une
consolidation du rôle de Sonatrach, en tant qu’acteur économique national au service du développement du pays, et le maintien de son monopole sur l’activité du transport par canalisation. La future loi permettra, par ailleurs, la diversification de l’effort contractuel, reconnu dans le monde, comme le partage de production, la procession et le service à risque, a-t-il fait savoir.
Concernant les motivations de la réforme de l’actuelle loi sur les hydrocarbures, M. Hakar a expliqué que cette dernière, modifiée cinq fois depuis 2005, a atteint « ses limites », apparaissant notamment à travers le faible taux de réussite des appels d’offre, enregistré au cours des dernières années, et la régression de l’activité exploration.