D’imposantes marches pacifiques ont été organisées par le peuple algérien dans l’écrasante majorité des chefs-lieux de wilayas. Des dizaines de milliers d’Algériens ont adhéré spontanément à cette énième mobilisation populaire pour réclamer un changement profond et pacifique du régime.

Une lame de fond de protestation populaire a traversé l’Algérie dans ses moindres recoins. Les Algériens, femmes, hommes, vieillards, enfants sont sortis massivement pour dénoncer la paralysie politique, les atteintes aux liberté et un changement profond à la tête de l’Etat.

« Djazaïr houra démocratia » (Algérie, libre et démocratique) « L’istiqlal » (indépendance)… Les mots d’ordre n’ont pas fondamentalement variés depuis le début des manifestations du Hirak/Amussu. Les Algériens ne se reconnaissent pas dans les hommes qui dirigent d’une main de fer le pays. Ils réclament un changement non seulement de gouvernance mais aussi des hommes au pouvoir.