L’opération de battage médiatique lancée par les autorités et ses relais traditionnels sur une prétendue d’aide des victimes des incendies de la commune de Toudja s’avère du pur enfumage. Un écran de fumée. Au moins concernant le village de Tardam.
La cellule de crise du comité de village Tardam (wilaya de Bejaia), composée principalement d’agriculteurs, d’apiculteurs et d’éleveurs de bétail, a lancé un appel urgent à la presse et aux autorités compétentes pour constater les dégâts considérables causés par l’incendie dévastateur qui a frappé notre village dans la nuit du 23 au 24 juillet. La raison ? Les aides promises ne sont jamais arrivées. La solidarité de l’Etat a vécu.
« Avec une population d’environ 600 habitants, notre village a été durement touché par cet incendie, qui a détruit une dizaine de nos habitations. De plus, nos oliviers et arbres fruitiers ont été décimés, et la plupart de nos éleveurs ont perdu leurs volailles et leur bétail. Les dégâts sont estimés à plusieurs milliards de centimes », rapporte le comité du village. Une vingtaine de maisons ont subi d’importants dommages, ajoute la même source.
Malgré ces dégâts estimés à plusieurs milliards ce village de quelque 600 habitants n’a reçu qu’une modeste commission de la commune de Toudja (wilaya de Bejaia). Aucune commission d’experts n’est allée faire une évaluation précise des dégâts pour qu’enfin les villageois se voient indemnisés comme rabâché par les autorités. Il faut rappeler que des promesses d’indemnisation ont été faites par le chef de l’Etat en personne et son gouvernement.
En ce qui concerne les dégâts causés par les incendies à Tardam, nous souhaitons préciser que nous n’avons pas encore de chiffre exact. Cependant, nous estimons les dommages à plusieurs milliards de centimes. Nous continuons à recueillir les informations nécessaires pour évaluer l’ampleur des dégâts.
Devant la démission des autorités, c’est le comité du village qui se charge de « recenser les personnes évacuées et affectées par les incendies afin de leur apporter l’aide nécessaire ».
« Nous sommes profondément préoccupés par cette situation et nous demandons instamment à la presse et aux autorités compétentes de se rendre sur place afin de témoigner de la gravité des dégâts et d’empêcher une évaluation superficielle », s’inquiète un habitant.
Le village de Tardam interpelle les autorités compétentes pour établir une commission d’évaluation sérieuse et approfondie des dégâts.
Le comité de village souhaite que des mesures appropriées puissent être prises pour aider notre communauté à se relever de cette catastrophe.
Samia Naït Iqbal
le pouvoir algérien est à l’origine des feux de forêt en kabylie.
il n’ a nulle autre intention que d’exterminer le peuple kabyle.