Dieu que c’est pénible d’avoir à commenter les démêlés judiciaires d’une enragée notoire ! Pendant ce temps huit braves femmes sont en prison pour délit d’opinion.
Les envolées ségrégationnistes de l’ancienne député Naïma Salhi, tout le monde les connaît ! Pour autant, elle n’a jamais été inquiétée par la justice qui a pourtant embastillé plus d’une femme pour de simples opinions exprimées sur les réseaux sociaux (*).
D’ailleurs, Naïma Salhi semble jouir d’une indulgence inouïe de la part de la Justice puisque pour des propos particulièrement virulents elle est placée en liberté provisoire. Ce qui la laisse entièrement libre de ses mouvements. Un contrôle judiciaire, plus astreignant, aurait été plus approprié pour la femme la plus exécrée du pays (souvenons-nous de la fameuse pancarte : bonnes fêtes à toutes les femmes, sauf Naïma Salhi ! exhibée pendant les temps forts du Hirak). Un contrôle qui aurait impliqué le retrait de ses documents de voyage. Reste à savoir si la mise en cause profitera de sa liberté pour prendre la poudre d’escampette et s’envoler pour son pays de cœur l’Arabie Saoudite.
Deux affaires complémentaires dans lesquelles l’enragée nationale se trouve incriminée seront, d’autre part, examinées avant la fin de cette semaine.
Quant aux propos pour lesquels elle est en liberté, l’appel introduit par ses avocats sera examiné ce jeudi 10 février par la chambre d’accusation de Tipasa.
Avant cette date, la mise en cause devra cependant comparaître dans une autre affaire concernant une plainte déposée il y a deux ans par trois avocats pour « incitation à la haine raciale » et « appel au meurtre de citoyens de la région de Kabylie ». Deux ans pour instruire une affaire d’une telle gravité prouve la nonchalance et l’indulgence d’une justice aux ordres. On ne désavoue pas facilement l’un des siens.
En novembre dernier, les trois avocats avaient annoncé avoir reçu une convocation pour être entendus par le juge d’instruction pour répondre de ces appels au meurtre dont tous les Algériens ont été témoins.
Des sources proches du dossier affirment que Naïma Salhi sera, quant à elle, auditionnée dans le fond avant jeudi 10 février.
Est-ce à dire qu’au moment où ces quelques lignes sont rédigées, la femme au gosier fétide est devant les juges ? Rien n’est moins sûr !
Le tribunal de Chéraga a retenu à son encontre la lourde charge d’Atteinte à l’unité nationale. Des accusations pour lesquelles des généraux se sont retrouvés au cachot.
Une affaire à suivre pour jauger de la neutralité de nos vénérables magistrats.
Si la mise en cause n’est pas condamnée pour des propos aussi gravissimes, c’est que le téléphone aura sonné !
Kacem Madani
(*) Ayons une petite pensée aux huit femmes actuellement détenues pour délit d’opinion. Selon des informations récoltées sur le web, il s’agirait de Megari Affaf, Bahria Hakima, Fatiha Briki, Nadia Boudouda, Nawel Laib, Rima Zaidi, Kherchi Moufida et Sara Ladoul.
Je ne souhaite à personne d’aller en prison mais cette vipère inculte et surtout haineuse le mérite amplement.N’oublions pas que les têtes vides islamistes ont causé la mort de plus de 200 000 personnes sans compter les souffrances,les tortures,le recul du développement du pays et son isolement.
Vous dites, elle s’envolera dans son pays de cœur notamment l’Arabie.
Les arabes ne voudront jamais d’elle car pour eux c’est une barbare , une hybride sans origine.
Elle est ni berbère ni arabe comme une bonne partie de ses supporters qui souffrent d’un problème existentiel et qui passe leurs temps à s’attaquer et insulter les kabyles juste parce que c’est un peuple qui revendique fièrement ses origines , sa langue et sa culture.
Malheureusement c’est une réaction typique des personnalités pathologiques qui souffrent des problèmes identitaires contrairement aux kabyles ou le problème ne se pose pas.
Cependant une personnalité normale bien constituée et citoyenne devrait soutenir cette culture et cette langue ancestrale d’une bonne partie du peuple du moins pour des raisons humaines et patriotiques.
huit femmes, pas plus. les femmes kabyles ne comptent pas pour l’auteur