Les étudiants de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle (ISMAS) de Bordj El Kiffan ont adressé, en date du 9 novembre 2025, une requête à la Ministre de la Culture et des Arts, Malika Ben Douda.
La missive, rédigée dans un style empreint de gravité, dénonce une « situation difficile » au sein de l’établissement, affirmant qu’elle impacte sévèrement le parcours pédagogique et les conditions de vie générales sur le campus universitaire.
La démarche des étudiants intervient, selon leurs termes, après l’échec de leurs tentatives de communication avec l’administration de l’institut pour trouver des « solutions sérieuses et radicales » aux problèmes cumulés. Ils indiquent que leurs efforts ont été accueillis par un « échec, » les forçant à solliciter directement la tutelle ministérielle.
L’analyse des griefs soulevés révèle une crise multidimensionnelle, touchant à la fois la gestion académique et le cadre de vie.
Désordre pédagogique et manque de professionnalisme
Sur le plan strictement pédagogique, les signataires de la requête mettent en cause le responsable de l’institut, l’accusant d’un « manque manifeste de compétence et de professionnalisme » dans le processus éducatif et pédagogique.
Selon eux, cette défaillance a conduit à des « perturbations dans les cours » et a généré un « désordre sans précédent » dans l’organisation artistique et la gestion pédagogique de l’établissement. Plus encore, la lettre fait état de « comportements et d’actes » de la part du responsable qui seraient « sans rapport avec le respect pédagogique et éducatif », jugés indignes de la fonction d’enseignement.
Détérioration des conditions sociales et insécurité
Le volet social et sécuritaire de l’institut est également décrit comme étant dans des conditions « très difficiles ». Les étudiants citent explicitement la « mauvaise qualité de la restauration », la « faiblesse de l’hébergement » et une détérioration globale des services sociaux.
Le point le plus critique soulevé concerne la sécurité sur le campus. La requête met en lumière des « agressions répétées contre la dignité de l’étudiant » et une multiplication des « incidents d’agression » au sein de l’établissement, décrivant cela comme le «plus dangereux » des problèmes affectant la sérénité du campus.
La rédaction

