Les chutes de neige enregistrées ces derniers jours sur les reliefs de la Kabylie ont fortement perturbé le réseau routier reliant les wilayas de Bouira et de Tizi-Ouzou.
Plusieurs axes stratégiques de montagne demeurent fermés à la circulation, selon les services de la Gendarmerie nationale, qui appellent les usagers à la prudence et au respect strict des consignes de sécurité.
Des cols de haute altitude impraticables
L’épisode neigeux touche principalement les zones situées au-delà de 1 000 mètres d’altitude, où l’accumulation de neige et les risques de verglas rendent la circulation dangereuse, voire impossible. Les cols assurant la liaison entre le versant sud de la Kabylie (Bouira) et le versant nord (Tizi-Ouzou) figurent parmi les plus affectés. Ces axes constituent pourtant des corridors essentiels pour les déplacements inter-wilayas, notamment en période hivernale.
Axes concernés par les fermetures
Les coupures recensées concernent plusieurs routes nationales traversant des communes montagneuses :
RN 30, au niveau du col de Tizi N’Kouilal, reliant les communes de Saharidj (Bouira) et Iboudraren (Tizi-Ouzou) ;
RN 33, dans la zone d’Asoul, sur le territoire de la commune d’Aït Boumahdi (Tizi-Ouzou) ; RN 15, au col de Tirourda, dans la commune d’Iferhounène (Tizi-Ouzou).
Ces axes resteront fermés jusqu’à amélioration des conditions météorologiques et à l’achèvement des opérations de déneigement.
Une situation évolutive sous surveillance
Si le reste du réseau routier demeure globalement fonctionnel, la réouverture de ces passages reste conditionnée à l’évolution du temps. Les services concernés poursuivent les opérations de déblaiement, mobilisant des engins spécialisés afin de sécuriser la chaussée et prévenir tout accident lié au verglas ou aux chutes de neige résiduelles.
Les autorités recommandent aux automobilistes d’éviter strictement ces itinéraires, de privilégier les axes de plaine lorsque cela est possible et de s’informer régulièrement via les canaux officiels, notamment la plateforme « Tariki » de la Gendarmerie nationale. Une vigilance accrue est également préconisée, en particulier durant les heures nocturnes, en raison de la baisse de visibilité et du risque de gel.
La rédaction

