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samedi 14 juin 2025
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Iran : qui sont les quatre hauts-gradés tués par Israël ?

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Israël mène depuis ce vendredi 13 juin des frappes massives sur le territoire iranien. Ces « frappes préventives », selon l’expression israélienne, vise notamment des sites nucléaires et des usines de missiles balistiques. L’Iran a annoncé la mort de quatre cadres des Gardiens de la Révolution et de ses forces armées : Hossein Salami, Mohammed Bagheri, Amirali Hadjizadeh et Gholam Ali Rachid.

Hossein Salami, chef du corps des Gardiens de la Révolution

Il était un proche du guide suprême iranien, Ali Khamenei. Hossein Salami était le chef du Corps d’élite des Gardiens de la Révolution. Né en 1960, il était connu pour ses diatribes contre Israël et l’Occident et apparaissait souvent à la télévision dans des discours enflammés. En 2018, il conseillait ainsi à Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, de « s’entraîner à nager dans la mer Méditerranée » car il pourrait être forcé à quitter son pays.

Combattant lors de la guerre entre l’Iran et l’Irak (1980-1988), engagé au sein des Gardiens de la Révolution au début du conflit, Hossein Salami fut le numéro deux de l’organisation pendant neuf années avant d’en prendre la tête en 2019. Un rôle stratégique qui lui a permis d’obtenir un siège au Conseil suprême de sécurité nationale, dirigé par le président Massoud Pazashkian.

Hossein Salami est mort dans une frappe sur le quartier général des Gardiens de la Révolution. Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié l’attaque de « déclaration de guerre ». Massoud Pezeshkian promet que l’Iran va « faire regretter à son ennemi » cette opération. Après la mort de leur commandant, remplacé par Mohammad Pakpour, les Gardiens de la Révolution, promettent que l’offensive israélienne « ne restera pas sans réponse ». « Israël doit s’attendre à une vengeance sévère et regrettable », assurent-ils.

Mohammed Bagheri, chef d’état-major des forces armées

Né en 1960, Mohammed Bagheri était le plus haut gradé des forces iraniennes, placé directement sous l’autorité de l’ayatollah Ali Khamenei. Il avait autorité sur l’armée nationale, les forces de sécurité et les Gardiens de la Révolution. À l’image des autres dirigeants iraniens, Mohammed Bagheri partageait volontiers son hostilité à l’État hébreu. « L’ennemi sioniste devrait savoir qu’il approche de la fin de sa misérable vie », disait-il l’an dernier après une attaque d’ampleur sur Israël, pays qualifié de « tumeur cancéreuse ».

Après 26 années à la tête de l’état-major des forces armées iraniennes, Hassan Firouzabadi avait cédé sa place à Mohammed Bagheri en 2016. Ce dernier a joué un rôle clé dans le développement du programme balistique iranien. Sous sa direction, l’Iran a gagné en puissance et en précision, renforçant un peu plus l’animosité avec Israël. Mohammed Bagheri mort, Ali Khamenei a nommé Abdolrahim Mousavi pour le remplacer.

Amirali Hajizadeh, chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution

En tant que chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution, division créée en 2009, Amirali Hajizadeh s’était fait remarquer en avril et en octobre 2024 quand, sur son commandement, l’Iran a lancé deux attaques contre le territoire israélien. Si le Dôme de fer, le dispositif antimissile d’Israël, et les alliés de l’État hébreu ont intercepté la grande majorité des attaques iraniennes, Amirali Hajizadeh a tout de même été décoré par le guide suprême pour ces opérations.

Né en 1961 à Téhéran, Amirali Hajizadeh menaçait autant Israël que leur puissant allié, les États-Unis. En 2023, il clamait ainsi que son pays cherchait toujours à « tuer » des responsables américains, y compris Donald Trump. Le chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la Révolution vantait souvent la puissance de feu iranienne. Fin 2022, il affirmait ainsi que l’Iran avait fabriqué un missile hypersonique capable de « contrer les boucliers de défense anti-aérienne », sans que cela puisse être vérifié.

Gholamali Rachid, haut commandant des Gardiens de la Révolution

Né en 1953, le général de division Gholamali Rachid était à la tête du quartier général Khatam al Anbia, c’est-à-dire le quartier général du corps des Gardiens de la Révolution. Il était à ce poste depuis 2016. Dans les années 1980, ce vétéran a tenu un rôle important durant la guerre entre l’Iran et l’Irak.

En tant que haut commandant des Gardiens de la Révolution, Gholamali Rachid avait reconnu, en 2021, entretenir des liens avec six organisations non étatiques et considérées par certains pays comme terroristes : le Hezbollah au Liban, le Hamas et le Jihad islamique à Gaza, Hachd al-Chaabi en Irak, les Houthis au Yémen, ainsi qu’une « armée » en Syrie. Il se félicitait que l’Iran dispose de partenaires régionaux ennemis d’Israël et des États-Unis.

Rfi

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