« L’armée française revenait d’Indochine. Là-bas, elle avait vu des violences horribles qui passent l’imagination et font paraître l’arrachage d’un ongle pour presque humain. (…) Cette horreur, notre mission était d’y mettre fin.
Alors, oui, l’armée française a bien pratiqué la question pour obtenir des informations durant la bataille d’Alger, mais les moyens qu’elle y employa furent les moins violents possibles », écrit-il.
« Y figuraient les coups, la gégène et la baignoire, mais nulle mutilation, rien qui touche à l’intégrité physique », assure le patriarche. « Il est plus que ridicule, il est pervers, il est profondément immoral, de jeter l’opprobre sur des hommes qui ont le courage d’utiliser sur ordre, pour obtenir le renseignement qui sauvera des civils, des méthodes brutales qui leur pèsent, qui leur coûtent », poursuit le père de Marine Le Pen, qui ajoute que « ni (lui), ni (s)es camarades n’ét(aient) nullement chargés des interrogatoires spéciaux. (…) C’est du bidon, évidemment du bidon, qui ne résiste pas à la plus rapide des analyses ».