L’affaire de l’enseignante de 28 ans, d’un village de la commune de Makouda, à une trentaine de kilomètres, au nord de Tizi-Ouzou, brûlée par son voisin après avoir aspergé ses bras avec du mazout continue de susciter beaucoup d’émotion et de réprobation.
Beaucoup de personnes ont proposé leur aide, notamment en médicaments, à la jeune femme hospitalisée au service de brûlologie du CHU Nedir de Tizi-Ouzou où elle a été admise depuis, au moins, quatre jours.
Quand à son agresseur, nous avons appris de sources sûres qu’il s’est rendu à la gendarmerie de son propre chef, après avoir tenté, dans un premier temps, de s’enfuir.
Selon nos informations, le mis en cause aurait agi par dépit et par vengeance car la jeune femme a refusé sa demande en mariage. Une demande que le jeune homme a officiellement formulée. Mais que la jeune enseignante a refusée. Celle-ci projetait de s’installer en France où elle avait déjà séjourné, avons-nous appris.
L’agression s’est déroulée le jour même où l’enseignante s’apprêtait à se rendre à Alger pour le dépôt de son dossier de visa au niveau des services concernés, pour les besoins de son voyage en France.
Il semblerait, selon les premiers éléments d’informations que nous avons recueillis, que le jeune homme n’avait pas l’intention de brûler la jeune femme mais plutôt les papiers qu’elle tenait entre ses mains. Raison pour laquelle, selon toujours nos sources, le jeune homme aurait jeté le combustible sur les bras de la victime. Mais le feu se propagera, malheureusement, à d’autres parties du corps de l’enseignante de 28 ans, lui causant des brûlures de troisième degré. Les jours de la jeune enseignante ne sont, heureusement, pas en danger.
L.M.