28 mars 2024
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JSK, Yarichène et Mobilis… le chant du cygne !

Le staff de la JSK
Le staff de la JSK

Le président de la JS Kabylie, Yazid Yarichène, a annoncé, dans une conférence de presse ce mercredi 1er mars, à Alger l’officialisation de l’acquisition de la JSK par ATM Mobilis, qui devient l’actionnaire majoritaire avec 80% des parts du capital de la SSPA.

C’est une affaire rondement menée pendant que son ancien président, le courageux Cherif Mellal est placé en détention provisoire. Donc deux actions en une pour faire rentrer la JSK dans les rangs.

« Je confirme l’officialisation de l’acquisition de la JS Kabylie par ATM Mobilis qui devient l’actionnaire majoritaire de l’équipe », a déclaré Yarichène,  président du conseil d’administration du club qui a s’est exprimé devant  la presse en compagnie d’un autre membre  du CA, Rachid Azouzoui et de Djafar Ait Mouloud  président du CSA, qui jusque-là détenait 94% de parts dans le  capital  du club et en a cédé 80 % à l’opérateur public de téléphonie mobile.

Yarichene a,  en même temps, annoncé  avoir quitté son poste de  président du club  en précisant qu’il y aura du changement au niveau du Conseil d’administration de la Sspa-JSK.

Le désormais président sortant du club kabyle confirme, ainsi,  sans le dire, que les mutations connues par le club au niveau de ses structures dirigeantes depuis l’éviction de l’ex-président Cherif Mellal sont dues à des interférences endogènes et que l’entrée de lentreprise publique Moblis dans le capital de la JSK n’est rien d’autre qu’une décision verticale, laissant, de fait,  transparaître des non-dits d’ordre politique.

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« Je tiens à remercier vivement le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune pour son aide et son appui », dira en substance Yarichène qui déclare qu’il quitte « le club l’esprit tranquille », suite à la cession de la majorité des parts à ATM Mobilis dont les dirigeants  n’ont, pour le moment, ni confirmé ni infirme cette acquisition. Une opération qui, en principe, et comme il est d’usage dans ce genre de situation, devrait être annoncée dans une conférence de presse conjointe entre les deux parties concernées.

En attendant, la transaction est diversement appréciée; elle divise les supporters.

Certains se félicitent de la prise de pouvoir à la tête de la JSK par l’État via une entreprise  publique. Ils y voient une bénédiction pour le club en butte à des difficultés financières.

D’autres, par contre, y voient un chant du cygne, c’est à dire le début de la fin d’un symbole identitaire qui a marqué toute la Kabylie.

Le staff dirigeant de la JSK démissionne

Mission accomplie : le clubs au palmarès impressionnant est en position de relégable. Vers une JSK « bénie et authentique », ironise Arezki Ait Larbi sur sa page Facebook. Un commentaire qui résume la grande perplexité et le sentiment de désillusion de milliers de fans du club du Djurdjura qui n’arrête pas d’enregistrer de mauvais résultats, avec une peu enviable  avant-dernière place au classement général. Un bilan arithmétique qui lui donne peu de chance de se maintenir en ligue 1.

Samia Naït Iqbal