20 novembre 2024
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Jugurtha, ou la profondeur millénaire de l’Etat algérien ! 

« J’entreprends d’écrire la guerre que le peuple romain mena contre le roi des Numides, Jugurtha, d’abord parce qu’elle fut grande et terrible »(…)« Jugurtha se distingua surtout par la vigueur de son intelligence …, il ne se laissa corrompre ni par le luxe ni par l’oisiveté. » Salluste in « La guerre de Jugurtha ».

Des voix se sont élevées ces dernières années pour remettre en cause l’existence historique de l’Algérie en tant qu’Etat avant la colonisation française. Même Emmanuel Macron y est allé de sa diatribe en affirmant que la nation algérienne n’existait pas avant l’invasion française de 1830, sous-entendant que l’Etat algérien est une création française. Il sera suivi par d’autres ennemis traditionnels qui répètent comme des perroquets tout ce qui émane de leurs « puissants  influenceurs ». Mais l’histoire est têtue.

Ce à quoi avait réagi, entre autres, Razika Adnani , philosophe, dans une Tribune publiée par la revue « Marianne » le  14/10/2021 intitulée « Non, l’Algérie n’a pas été créée par la France en 1830 », où elle avait notamment écrit : « Ce ne sont pas les frontières géographiques qui font un pays ou une nation, c’est plutôt et avant tout son peuple, sa culture, sa langue et son histoire. »

Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères, a visité, le 8 octobre 2021, la prison Mamertine de Rome où le roi numide Jugurtha a été emprisonné. Et Abdelmadjid Tebboune s’est lui aussi rendu, en marge de sa visite officielle, à la dernière demeure du roi Jugurtha en mai 2022.

Les observateurs avaient alors conclu que c’était une manière officielle de répondre en rappelant à travers ce lieu historique l’existence millénaire de la nation algérienne.

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Car, il faut avouer que ce qui donne du grain à moudre à ces dénigrements et ce genre de délires ce sont surtout les dénis de soi officiels et officieux avec l’adoption d’autres « identités » venues surtout d’un Orient qui pour eux, sic,  « ne leur veut que du bien » ; et ce au détriment de l’algérianité, la matrice originelle de l’identité nationale.

Malheureusement, les faits en sont restés là et les célébrations officielles les plus en vue s’arrêtent à la période de l’émir Abdelkader, alors qu’elles doivent aller de la période glorieuse de Jugurtha jusqu’aux hauts faits d’armes du peuple algérien pendant la guerre de libération nationale, 1954 – 1962-,  sous le commandement, entre autres, de Krim Belkacem, Abane Ramdane et Larbi Ben M’hidi, en passant par les périodes glorieuses de Lalla Fadhma n Soumeur, Cheikh Seddik Ou Arab, l’émir Abdelkader, El-Mokrani, et bien d’autres.

Ceci pour rappeler que l’Algérie a pourtant de qui tenir, et dont toute la nation peut être fière.

Jugurtha est un leader héroïque au sens le plus large, le plus noble et le plus populaire du terme.

Il a unifié les rangs de son peuple et de sa nation, et « devint maître de la Numidie entière », écrit Salluste.

L’Algérie a tout à gagner à assumer toute son histoire depuis la Numidie ancienne jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est qu’ainsi que le peuple se réconciliera avec son histoire et retrouvera son identité aux racines millénaires et verra l’union de sa nation se renforcer et se consolider afin de faire face à toutes les adversités.

Youcef Oubellil, écrivain

22 Commentaires

  1. L’algerie a été creé par la France , elle n’a jamais existé comme nation avant le 14 octobre 1839 .Cirta la capitale millenaire de la Numidie , a été rebaptisée par , les couloughlis , les corsaires , les maltais , les pirates et les turques de l’empire Ottoman , Après avoir chassé les autochtone amazigh des grandes villes , sont devenus les maitres des lieux .Malgèrs tout la Kabylie millenaire etait toujours independante , jusqu’a la bataille n’icheriden le 24 Juin 1858 , la Kabylie vaincu et annexé par la France colonial á l’algerie francaise .

  2. Ce n’est pas Tebboune qui a visité la prison de Jughurta à Rome mais Ramtane Lamamra alors ministre des affaires étrangères. l’aéroport d’Alger, d’Oran ou de Constantine ne s’appelle pas Jughurta, Massinissa ou Dihya…L’Algérie actuelle n’a aucun lien culturel, linguistique ou identitaire avec la Numidie et elle ne s’en revendique pas d’ailleurs. Le tropisme lorgne davantage vers la Mecque ou le Caire. L’Algérie actuelle ( de Boumediène, Boussouf, Ben Bella et leurs héritiers) remonte bien au 3 juillet 1962 date du référendum d’autodétermination

  3. Un article in peu bidon. Biensure que l’Algerie est une création de la France. Qui as fait le découpages des frontieres Jugurtha? Léa Amazighs était des hommes libres et leurs frontière s’étant de Lille SiwA jusqu’au Îles Canaris et n’y avait pas d’Algerie,Tunisie,ni le Maroc. Arrêtez de nous faire avaler des couleuvres

    • Ne pas confondre nation et état-nation @ y a afud! L’Algérie de 1830 à nos jours n’est pas une nation mais une ébauche d’état-nation créé de toute pièce par FAFA et rafistolé par Messali et consorts. La nation algérienne reste à construire.

  4. Dans le cas de l’Algérie, mais aussi de tous les pays africains pratiquement, c’est je plutôt l’inverse de ce que dit votre formule «Ce ne sont pas les frontières géographiques qui font un pays ou une nation, c’est plutôt et avant tout son peuple, sa culture, sa langue et son histoire». C’est la la géographie, les frontières gardées par des armées n’obéissant à aucun contrôle de la nation qui font ces pays.
    Revenons à l’Algérie : le souffle qui lie les confédérations numides constituant la Numidie n’a rien à voir avec les états qui viennent après (hormis dans les poches berbères ayant échappé un peu au despotisme oriental de l’islam). La période romaine constituent une vague exception dans le sens où les romains et les berbères ont des religions façonnées de la même manière.
    J’aimerai bien «capter» ne serait-ce qu’un instant la pensée de ceux qui parlent de l’Algérie héritière de la Numidie. J’aimerai bien saisir leur état d’esprit à cet instant précis, cette révélation qui leur vient je ne sais comment. Je n’arrive pas à trouver cette continuité dont on parle entre des entités étatiques qui, dans les faits, n’ont pas seulement aucun lien. Elle s’excluent aussi bien dans l’esprit que dans les faits. Ce n’est pas parce que un royaume enserre dans des frontières un ou des peuples que ceux-ci forment une nation, veulent partager leurs destins.
    Qu’est ce qu’il y a entre Jugurtha et les royales islamisante ou musulmans ? Qu est ce qu’il y a entre les Hamadides, royaume multiconfessionnel et les Al Moravides et Al Mohades musulmans fanatiques et intolérants ? Qu’est ce qu’il y a entre nous les beylicats turcs ? Entre ces derniers et l’Algérie ? Mis à part la géographie, je ne vois rien en commun.

  5. L’article de Youcef Oubellil traite de la continuité historique de l’identité algérienne depuis la Numidie jusqu’à la période contemporaine, en passant par l’époque de Jugurtha, célèbre roi numide décrit par Salluste comme un dirigeant doté de grandes qualités intellectuelles et morales. À travers cette analyse, Oubellil s’efforce de démontrer que l’Algérie n’a pas attendu la colonisation française pour exister en tant qu’entité politique et culturelle. Cet article fait écho aux débats récents qui questionnent la légitimité historique de l’État algérien avant 1830, débat suscité, entre autres, par des déclarations d’Emmanuel Macron.

    Analyse thématique et contextuelle

    L’auteur aborde la question de la légitimité historique de l’Algérie en tant que nation, réagissant aux opinions qui tendent à nier cette existence avant la colonisation française. En introduisant la figure de Jugurtha, il puise dans une période historique antérieure pour revendiquer une continuité qui s’étend jusqu’à l’époque contemporaine. Oubellil utilise la citation de Salluste, qui attribue à Jugurtha des vertus de résilience et d’intégrité, pour souligner le caractère millénaire de l’identité algérienne. Ce retour à l’époque numide permet de mettre en avant une idée forte : l’existence d’un État algérien, ou du moins d’une identité nationale distincte, bien avant l’intervention française.

    Oubellil fait référence à l’intervention de Razika Adnani, philosophe, qui insiste sur les éléments constitutifs d’une nation (peuple, culture, langue et histoire), au-delà des seules frontières géographiques, pour affirmer que l’Algérie n’a pas été créée par la France. Cette position critique ainsi la tendance à minimiser l’histoire algérienne précoloniale.

    Analyse stylistique et argumentative

    Le style de l’auteur est marqué par une indignation mesurée, qui se manifeste à travers des expressions telles que « les dénigrements et ce genre de délires ». Il utilise le registre polémique en critiquant les « ennemis traditionnels » qui, selon lui, reprennent les arguments des « puissants influenceurs » dans le but de minimiser l’histoire algérienne. Le ton est résolument engagé, avec un choix lexical qui sert à renforcer la légitimité historique de l’Algérie : « existence millénaire », « l’algérianité, la matrice originelle ».

    L’argumentation de l’auteur s’appuie sur des références historiques (la prison Mamertine de Rome, où Jugurtha a été emprisonné) pour montrer que la reconnaissance de l’histoire ancienne de l’Algérie peut également provenir de sources externes. La visite de cette prison par le président algérien Tebboune est interprétée comme un acte symbolique visant à rappeler l’authenticité historique de la nation algérienne. Le texte mêle également des références à des figures de la résistance algérienne postérieure, comme Krim Belkacem, Lalla Fadhma n Soumeur, et Larbi Ben M’hidi, renforçant l’idée d’une longue lignée de résistants dont Jugurtha serait l’un des ancêtres spirituels.

    Conclusion

    Cet article de Youcef Oubellil est une défense vibrante de la légitimité historique de l’Algérie comme nation ancienne, enracinée dans une histoire et une identité qui remontent bien avant la colonisation française. Le choix de Jugurtha comme figure de proue est significatif, car il incarne la résistance et la cohésion nationale. L’auteur propose ainsi une réconciliation avec une histoire millénaire, soulignant que la reconnaissance de l’ensemble de cette histoire peut renforcer l’unité nationale et aider à faire face aux défis contemporains.

    • Bonjour Literati
      Salustre n a pas loué les qualités morales de Jugurtha. Il l a plutôt décrit comme un corrupteur.
      Quel est le fait historique (avant la colonisation française) qui légitime l Algérie comme nation?
      Le latin dz n est pas El moudjahed post coloniale ni la pravda soviétique

  6. Macron a dit une connerie. Mais que dire de Messali et derrière lui tous les arabo-islamistes, qui fait partir l’histoire de ce que l’on appelle Algérie depuis l’arrivée des envahisseurs arabes ? L’Algérie avec ses frontières actuelles est bien une création de la France comme de nombreux pays africains. Quant à la nation algérienne, Ferhat Abbas l’a cherchée sans la trouver. Et ce n’est pas de nos jours que l’on peut la trouver. Quand des jeunes sont assassinés par le régime algérien en Kabylie, dans le Mzab ou le Sud sans la moindre réaction des autres Algériens, plus prompts à manifester pour soutenir Saddam Hussein ou le Hamas. Les nations amazighs depuis les Cananries à Siwah existent bien depuis avant Yugurten et Masensen. Et sont toujours présentes.

  7. Macron avait raison: c’est bien la colonisation française qui est la matrice de la formation du nationalisme algérien, un nationalisme inachevé et actuellement sous perfusion. Sans la colonisation l’Algérie, dans ses frontières, dans sa composition ethnique actuelles n’existerait pas. Le reconnaitre et l’admettre ce n’est pas être moins algérien mais plus lucide sur les voies qui mènent à le devenir davantage: Désarabiser, désislamiser, amazighizer, méditerrannéiser, ibériser, Européaniser, moderniser, démilitariser…Massinissiser, jughurtariser, abaniser…

    • Bonjour Oumerri,
      D’habitude je suis en phase avec tes commentaires dans une proportion allant de 30% à 72% et quelques poussières. Là, la jauge est montée à environ 89%.
      C’est que ce sont les contraintes régionales et internationales qui nous imposent l’Algérie; en plus de la matraque de l’armée des frontières qui n’a pas chômé depuis 1962. Du côté des peuples, je ne vois pas une quelconque appétence ou impulsion interne. Les orientaliste n’acceptent même pas la notion de nation souveraine, non aliénée à la oumma.
      Par le passé, c’était le contexte colonial qui nous l’a imposée. Au 19e siècle, il n’y a pas eu de front commun face à l’avancée des troupes d’occupation. Les livres scolaires et la propagande officielle peuvent tisser leur toile comme ils veulent, ça n’échappe pas à l’épreuve de l’examen par l’histoire. Avant cela, l’époque des turcs n’existait que pour moins d’un dixième de l’Algérie actuelle. Même le Nord n’était pas en entier sous la coupe des turcs. Et avant cela, c’est sultanat par ci, émirat par là sui pressuraient les populations sans emprise sur leurs identités et leurs croyances: des sbires locaux s’occupaient de faire l’interface.
      Pour nos devanciers donc, le plus urgents était de mettre fin au système colonial. Sauf que le cadre hérité de la période coloniale, on le voit en long, en large et en profondeur ne convient pas à ceux qui l’habitent. Certains lorgnent du côté de l’Orient et de ses envoûtements; qu’est ce qu’on en fait ? Sans démarche libre de leur part, nous ne pouvons pas les ramener de force aux sources quand bien même nous avons les moyens de le faire. De notre côté, nous ne pouvons nous résoudre à nous couper de nos racines, de notre histoire numide, romaine et des 14 siècles de résistance à l’islam que sont ces oasis d’harmonie des montagnes et des espaces du Ténéré.

      • Oui, tu as raison,nous avons hérité de l’Algérie comme tous les peuples d’Afrique à la suite du processus de colonisation et en contester les frontières c’est ouvrir la boîte de Pandore dans de nombreux pays ( Cameroun, Mali, Sénégal, RDC, Rwanda, Soudan, Algérie, Maroc…).
        Les mouvements séparatistes se nourrissent des frustrations linguistiques, culturelles et identitaires déniées ou réprimées par un nationalisme jacobin et sourcilleux. Si le régime algérien ne comprend pas l’urgence à renouer avec le passé ( la matrice) préislamique du pays, les divisions, frustrations, violences perdureront et les failles dans le projet national et l’unité amèneront à une dislocation quand la rente gazière et pétrolière sera épuisée et avec elle le financement des instruments de la coercition et de la contrainte que sont l’armée et la police, secondées par la mosquée, l’école et les institutions satellites du régime.

  8. Bizarre tout de même de lier Jugurtha (Yugurten) ) l’Algérie!
    Quel est le lien entre la Numidie (Numidya) et l’Algérie (Al Djazaïr) ?

    Je ne comprendrais jamais cette obsession qu’ont certains (des historiens, des écrivains, des politiques, …) de parler d’Algérie quand ils abordent un évènement, un personnage, … du l’antiquité!

    A taxna! (désolé, pour cette grossièreté, mais c’est le cas, ici).

    • Tu prends ton ignorance pour une verite’. Le territoire de Jugurtha allait de la Tunisie jusqu’a la Mauritanie, c.a.d. l’Atlantique, avec le Mareccage du nord, qui etait sous la coupe de son beau-pere. Jugurtha avait des Demeures un peu partout, de Carthage jusqu’em Mauritanie et avait des Milices qui lui etaient fideles partout, ainsi qu’en Italie. Ce que nous appelons de nos jours des Etats, etaient des Provinces, independentes. Bref, depuis son differend avec Rome, il ne trainait plus a Carthage et preferaient les hauteurs, c.a.d. tout l’Atlas de bout en bout – ou les milices des troupes avaient leurs camps, et les villages pour leurs familles. C’est d’ailleurs, ces villages-la qui ont servi de refuges aux Vandals, c.a.d. a leurs familles (80 mille), tandis que les milices rejoignent l’Armee de Kaiser, pour aller vider les troupes Romaines d’Afrique. Pire encore, ils les suivront en mer et couleront toute la flotte Romaine, avant d’aller en decoudre avec les bizantins et y rester, c.a.d. vaincus.

  9. Les peuples Algeriens qui habitent l’Algerie ne sont quand même pas une invention Française.. Nous avons toujours vécu sur nos terres depuis la nuit des temps.

  10. Cet article met en lumière un débat essentiel concernant l’identité nationale algérienne, ses racines historiques et les enjeux liés à la mémoire collective. En évoquant Jugurtha, roi numide et figure historique majeure, l’auteur cherche à rappeler que l’Algérie a une histoire bien antérieure à la colonisation française, une histoire riche qui pourrait servir de socle à une réappropriation identitaire plus inclusive et équilibrée.

    Pourtant, il semble que cette réappropriation soit freinée par une dualité identitaire persistante : d’un côté, une « algérianité » enracinée dans l’histoire amazighe et numide ; de l’autre, une identité arabo-musulmane importée et solidement ancrée depuis des siècles. Cette tension est exacerbée par le discours de certains responsables politiques étrangers, comme Emmanuel Macron, qui remettent en cause l’existence de l’Algérie en tant que nation avant 1830, mais aussi par un manque d’efforts internes pour valoriser l’ensemble du patrimoine historique algérien.

    La proposition de reconnecter l’Algérie à son passé préislamique et amazigh, évoquée implicitement dans votre commentaire, est une piste intéressante, mais elle soulève plusieurs questions complexes. Renommer l’Algérie ou rejeter l’islam comme socle de la nation est une démarche qui pourrait être perçue comme radicale et divisive, compte tenu de l’attachement profond de la majorité de la population à ses racines arabo-musulmanes. Cela pourrait créer de nouvelles tensions sociales et politiques.

    Cependant, il est clair que pour dépasser les insultes ou les jugements extérieurs, comme ceux des Français, et pour se réconcilier pleinement avec son histoire, l’Algérie gagnerait à adopter une approche inclusive qui intègre toutes les composantes de son identité : amazighe, arabe, musulmane et même, dans une certaine mesure, méditerranéenne et africaine. Une telle démarche permettrait de renforcer l’unité nationale et de bâtir une vision commune tournée vers l’avenir, tout en honorant les figures emblématiques comme Jugurtha, Lalla Fadhma n Soumeur, ou encore Krim Belkacem.

    En fin de compte, il ne s’agit pas de rejeter certaines parties de l’histoire ou de l’identité, mais plutôt de les intégrer dans un récit national riche et complexe. Cela nécessite un effort collectif, tant au niveau éducatif qu’au niveau symbolique, pour célébrer l’ensemble du patrimoine algérien et en faire un levier de cohésion et de fierté nationale.

    • Réconciliation avec l’histoire, ça veut dire quoi ?
      Dans le seul secteur l’éducation, un rééquilibrage qui ne serait pas foutage de gueule signifie que l’état algérien devrait mettre les langues berbères comme uniques langues nationales pour 45 ans puis intégrer l’arabe dans la même proportion que le permet le statut du berbère actuellement.
      Sinon, ça serait du ´hechu’.
      De même pour la religion : l’état doit rétablir la religion berbère, ses divinités locales et universelles; la religion berbère doit être financée par l’argent public dans la même proportion utilisée actuellement pour islamiser. Cela doit être la réalité durant 62. Dans le même temps, les finances doivent être coupées complètement à la langue arabe et a l’islam.
      Comme ça, on sera d’ici 62 ans, en 2086, à égalité, match nul.
      Il en est de même pour l’histoire du pays: redonner sa place à l’histoire d’avant l’invasion musulmane, donner sa place aux formes de résistances à l’islam durant les 14 siècles de son impérialisme; donner leur place aux survivances religieuses berbères en dehors et au sein de l’islam même.
      Vous pensez que le Hamas algérien et ses semblables, leurs suiveurs, les gens du pouvoirs qui profitent de l’endoctrinement islamique vous écouteront gentiment si vous leur présentez cette dette, cette facture ?

      • Première étape toute symbolique de réhabilitation de l’histoire profonde de l’Afrique du nord et de l’Algérie: débaptiser l’Algérie de son nom hérité de la colonisation française et appeler le Pays Numidie, aya chiche ! Pour le reste je suis d’accord avec tes propositions utopiques mais le chemin est long et relèvent du rêve pour l’instant.

  11. certains avouent leur manque de culture en affirmant ne pas comprendre l’ amour des patriotes pour ce pays. Afin qu’ ils puissent combler leurs lacunes dans divers domaines, notamment en histoire, il faudrait que ils lisent  » l’ Éternel Jugurtha » de Jean Amrouche, digne enfant de l’ Algérie et fidèle descendant envers ses ancêtres dont l’ illustre résistant Jugurtha contre le colonialisme de Rome

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