Le village d’Aït Bouadda, dans la commune d’Azazga (Tizi-Ouzou), a célébré ce 5 août l’inauguration du stade Yacine-Brahimi. Derrière l’éclat de l’événement, un symbole fort : celui d’un retour aux sources.
Sous un ciel d’été et devant une foule nombreuse, l’international algérien Yacine Brahimi a inauguré le stade qui porte désormais son nom, une infrastructure sportive qu’il a financée en grande partie avec le concours de trois entrepreneurs originaires du village.
Le milieu offensif, figure marquante de l’équipe nationale, a choisi d’investir dans la terre de sa mère, soulignant par ce geste l’attachement à ses racines. Sa présence, saluée par des applaudissements nourris, a donné à la cérémonie des airs de fête populaire.
L’inauguration s’est déroulée en présence de personnalités du sport national, des autorités locales et du président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW). Dans son allocution diffusé sur la page Facebook de l’APW, ce dernier a rendu hommage à l’initiative : « Yacine Brahimi incarne les valeurs d’un grand homme de l’Algérie, tant sur le plan social que sportif. » Il a également félicité les habitants pour ce « grand acquis » et annoncé que l’APW prendra en charge l’aménagement de l’axe routier reliant le village au nouveau stade, répondant ainsi à une revendication de longue date des villageois.
Par ce geste, Brahimi ne signe pas seulement un acte philanthropique ; il scelle un lien. Un lien entre une star du football mondial et un village kabyle qui voit désormais dans ce stade un symbole d’espoir et de fierté partagée.
Pour la jeunesse d’Aït Bouadda, ce terrain de football dépasse le simple cadre sportif. Il représente une promesse : celle de disposer d’un espace structuré pour pratiquer leur passion, mais aussi d’un lieu fédérateur pour la communauté.
La rédaction
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