22 novembre 2024
spot_img
AccueilA la uneKhenchela attend la visite d'Abdelmadjid Tebboune

Khenchela attend la visite d’Abdelmadjid Tebboune

Des informations circulent, depuis 48h, sur la visite aujourd’hui jeudi d’Abdelmadjid Tebboune dans la wilaya de Khenchela.

Pas d’annonces ronflantes des médias. Tout est dans la discrétion. Pour autant, la rumeur va vite. Et les Kenchelis n’en sont pas indifférents. A la mi-journée, on apprend qu’effectivement fera ce jeudi une visite de travail à Khechela.

Les rues de la ville sont parées comme pour le 5 Juillet. Cette wilaya des Aurès n’a pas connu de pareille effervescence depuis la fameuse manifestation où fut arraché un portrait géant de Bouteflika un certain 16 février 2019.

La nouvelle gare ferroviaire est achevée. Elle n’attend que Tebboune pour l’inaugurer. Un train flambant patiente sur le quais sans voyageurs. En ville, les autorités ont paré les rues et places de drapeaux de fanions et de banderoles louant « la nouvelle Algérie » chère à Tebboune.

si la venue du très attendu Tebboune à Khenchela se confirmait ce serait sa 3e visite officielle d’une ville depuis son installation à la présidence fin décembre 2019.

- Advertisement -

A trois mois de la présidentielle, cette sortie pourrait compter comme un début de campagne électorale.

Sofiane Ayache

1 COMMENTAIRE

  1. polisario
    polisario
    © Fournis par Hespress
    Le régime militaire algérien fait face à de nombreux défis en provenance des camps de Tindouf. Ces derniers jours, le meurtre de sang froid d’orpailleurs par les forces algériennes a attisé un sentiment de défi et de colère croissant parmi les populations sahraouies, dont certains membres réclament à présent l’indépendance de l’Algérie.

    Cette semaine, plusieurs orpailleurs sahraouis ont été tués à l’est du camp de Dakhla situé à Tindouf en Algérie par une frappe de drone algérienne. La frappe a visé précisément un site d’orpaillage fréquenté par les Sahraouis et il ne s’agissait pas d’une erreur.

    L’Algérie a multiplié ce genre de manoeuvres contre les civils sahraouis récemment, renforçant ainsi le sentiment de colère parmi les populations des camps de Tindouf déjà au bord du ras le bol et de la rébellion civile.

    La rébellion des Sahraouis dans les camps de Tindouf reflète un désir de revendiquer leur droit à un État indépendant… sur les terres algériennes. Des manifestations ont eu lieu dans ce sens dans plusieurs localités des provinces du sud de l’Algérie, signifiant un sentiment de rupture non seulement vis-à-vis de la direction de la milice du polisario qui les retient captifs dans un pays qui n’est pas le leur, mais également du pays hôte, l’Algérie, qui les utilise à des fins politiques pour déranger le Maroc.

    Les Sahraouis sont de plus en plus enclins à tirer leur épingle du jeu en demandant que l’Algérie leur cède le territoire afin d’établir leur propre nation et en finir avec une affaire qui n’aura que trop duré et en sachant qu’une grande partie de ceux qui sont considérés comme des « réfugiés » sahraouis sont en réalité soit des Algériens du sud ou de pays voisins comme le Niger, le Mali ou la Mauritanie.
    Les conditions difficiles dans les camps de Tindouf, combinées à l’absence de progrès politique au niveau de la direction du polisario, ont alimenté un sentiment croissant de frustration et de désillusion parmi les Sahraouis qui demandent à présent à se défaire du joug de l’Algérie et des dirigeants du polisario.

    La récente escalade de la violence, marquée par la mort de plusieurs orpailleurs sahraouis, a exacerbé les tensions et attisé le ressentiment envers les capos d’Alger.

    Ces incidents tragiques font monter la pression sur les autorités algériennes qui doivent répondre de leurs actes devant la communauté internationale et surtout vis à vis de ces populations qui ne bénéficient d’aucun des droits humains les plus basiques.

    Les tensions croissantes dans les camps ne sont que la partie émergée de l’iceberg et couvent de possibles mouvements plus importants de rébellion. Ces camps sont « un foyer de tensions et une bombe à retardement » menaçant la sécurité de la région, a noté à ce titre le journal ivoirien «Le Mandat».

    Les camps de Tindouf sont connus pour être des pépinières du terrorisme régional qui menace la stabilité de l’Afrique du nord et du Sahel. Ils sont considérés comme des réserves pour le recrutement de terroristes pour diverses organisations terroristes actives dans ces régions, avec la connivence des dirigeants du polisario et des autorités algériennes qui dirigent tout cela d’une main de fer.

    « Pour se financer ou enrichir ses dirigeants, le Polisario participe activement à la traite des êtres humains avec les migrants africains, aux trafics en tous genres et exploite la prolifération et l’abondance d’armes issues du commerce international dans la zone sahélo-saharienne », a indiqué le journal ivoirien citant des experts de sécurité et de renseignements

    Les dernières informations émanant du Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN), indiquent que des Sahraouis ont rejoint les rangs des mercenaires russes du groupe Wagner. La source, bien informée, a indiqué que des personnes masquées accompagnaient le groupe Wagner lors d’une incursion dans deux villages mauritaniens limitrophes au Mali.

    Ces personnes masquées au teint brun, devaient entre autres faciliter la communication avec les habitants mauritaniens, et parlaient le dialecte Sahraoui (le hassani).

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

ARTICLES SIMILAIRES

Les plus lus

Présidentielles, dites-vous !

La campagne électorale pour les présidentielles du 7 septembre révèle combien la pratique démocratique a reculé depuis Octobre 1988 et l’avènement du multipartisme en...

Les derniers articles

Commentaires récents