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mercredi 17 septembre 2025
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Kouceila Benyahia condamné à 6 ans de prison ferme

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Koceila Benyahia

L’universitaire et détenu d’opinion Kouceila Benyahia a été condamné le 1er mars 2023 à 06 ans de prison ferme et à 100 000 dinars d’amende. Le parquet avait requis contre lui 20 ans de réclusion criminelle.

Insoutenable arbitraire qui frappe ce jeune universitaire, comme au demeurant des centaines d’autres Algériens. Qu’a donc fait de si terrible pour mériter une telle peine ? Il est poursuivi pour des « accusations de terrorisme » évidemment fallacieuses liées à l’article 87 bis du code pénal.

Originaire d’Adrar N Sidi Idir, commune de Djaafra, Kouceila est à la prison d’Ain Soltan, à Bordj Bou Arréridj. Diplômé de l’université de Bordj Bou Arréridj, Master en droit spécialité aménagement et urbanisme, il est poursuivi également dans un autre dossier au niveau du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger.

Il comptait poursuivre ses études et il a été arrêté en mars 2022 et emprisonné pour ce qu’ils défend. Autrement dit, ses opinions et rien d’autre.

Dans « l’Algérie nouvelle » chère à Tebboune, il n’est pas bon d’être un universitaire, un esprit libre et surtout opposant à la caste au pouvoir. Dans « l’Algérie nouvelle », il faut se taire, voire applaudir la bouche vide.

Les années noires s’éternisent sous Tebboune et ses mentors. L’Algérie du Hirak est réduite au silence des prisons. Les prisons sont pleines des filles et fils du mouvement de dissidence populaire. L’espérance de lendemains de liberté, de justice sociale, d’une gouvernance transparente tels que réclamés par les millions d’Algériens en 2019 s’est évanouie suite à la recomposition du système. Les Algériens sont désormais dirigés par un régime hybride qui mélange la terreur, la manipulation, le mensonge, l’asservissement… tout un arsenal d’ingrédients maléfiques qui ont pour objectif de tuer tout esprit de contestation.

Plus de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Les palais de justice sont devenus des tapis roulant de l’arbitraire. Les procès des citoyens pacifiques se suivent et se ressemblent.

Yacine K.

 

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