La candidature de l’adhésion de l’Algérie aux BRICS aurait été rejetée. L’Algérie n’a pas été retenue sur la première liste des cinq pays candidats pour une intégration prochaine aux BRICS. Pourquoi ?
L’Algérie de Tebboune vient de subir un véritable camouflet ! La candidature aux Brics tant rabâchée par Tebboune et ses porte-voix semble plus que jamais compromise.
En revanche, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Indonésie, l’Égypte, l’Argentine sont tous sur la liste des candidats qui seront confirmés fin août comme étant membres de l’organisation des Brics
Nos responsables ont déjà été destinataires de la nouvelle, mais silence. Aucun média n’en rend compte. Pourquoi ce silence. Mais surtout pourquoi l’Algérie aura du mal à rejoindre le club des Brics ?
L’Algérie est dotée d’un modeste PIB de 3500 dollars par habitant, jugé beaucoup trop faible par l’Inde et le Brésil. Surtout si l’on sait que ce PIB est indexé uniquement sur les recettes des hydrocarbures.
On ne triche pas avec l’économie sur le plan international, comme le font les dirigeants actuels face aux Algériens. Il y a des réalités qui ne trompent pas.
Maintenant, les éléments évoqués contre l’Algérie sont les suivants : il n’y a aucune politique d’industrialisation sérieuse encore moins ni vision de développement économique à moyen ou long terme. Les dirigeants gouvernent par oukase, au doigt mouillé. Depuis des mois, on serine que grâce aux décisions « judicieuses » de Tebboune, l’Algérie engrange les fruits de la diversification ! Que nenni pourtant. L’Algérie est très loin d’une véritable diversification économique. Sans les recettes pétrolières, elle se retrouverait très vite cliente du FMI. Il n’y a pas non plus une véritable machine d’exports. Tout est dans les déclarations d’intention. Qui peut nger aujourd’hui que le système bancaire fonctionne comme dans les années 50.
Le dinar n’est pas convertible et les bureaux de change sont inexistants, laissant une place lucrative aux cambistes qui jonglent avec les taux dans les rues. Comment expliquer que les autorités ferment les yeux sur ce trafic à ciel ouvert ?
Il n’y aucune réforme macroneconomique sérieuse n’est lancée. L’Algérie a besoin d’un big bang économique.
En clair, tous les indicateurs dune économie viable et digne de ce nom sont absents.
L’Algérie a également été mal notée car elle n’a jamais rien engagé pour accélérer sa diversification économique. Ce qui contredit tous les discours officiels depuis l’intronisation de Tebboune à la présidence.
Avec un PIB de seulement 163 milliards dollars usd et de 3500 dollars par habitant, le tout indexé exclusivement sur les recettes pétrolières et gazières. Cette dépendance est une terrible faiblesse. Si les prix des énergies fossiles s’effondrent, l’économie algérienne s’effondre avec, donc l’Algérie n’a eu aucune chance de peser sur la table des évaluations des membres juges des BRICS, même avec le soutien russe pourtant présent et même celui de la Chine. l’Inde en revanche s’y est opposé. En août prochain, l’Afrique du sud accueillera le prochain sommet des Brics. C’est à cette occasion sans doute que les 5 pays acceptés y seront officiellement annoncés. Quant à l’Algérie, elle devra attendre sur le pas de la porte.
Qu’avez-vous à proposer Messieurs les gouvernants face à cet échec ? Pourtant le chef de l’Etat a tout fait et avalé toutes les couleuvres à Moscou pour essayer de lancer et soutenir cette initiative, mais les hommes et les atouts ne sont pas là.
Yacine K.