La plupart des villages d’ighrem plaignent le manque en salle de soin après 60 ans d’indépendance à l’instar d’Iaamouren, Alma Ougnane, Tazagharth pour ne citer que ces bourgs.

Il est à noter qu’Ighrem englobe environ 12 villages éparpillés sur des hauteurs différentes ce qui nécessite logiquement l’implantation de tous les commodités de la vie tels une agence postale, un centre médical pour éviter l’encombrement et  l’affluence remarqués sur les structures de la ville d’Akbou qui soufre elle aussi du problème de l’exiguïté de l’actuel hôpital dont la construction date de 1960, pour information, l’hôpital civil d’Akbou est un établissement public de santé datant d’avant l’indépendance.

Avant sa construction, le siège de l’hôpital civil d’Akbou était sis à l’ancien hôpital situé à la haute ville et construit en 1872.

En 1959, il a été décidé de construire une nouvelle structure hospitalière à la nouvelle ville et les travaux commencent en 1960. Le nouvel hôpital est réceptionné en mars 1962 et fut inauguré le 21 novembre 1968. L’activité hospitalière est transférée vers le nouvel hôpital baptisé au nom du Chahid lieutenant Akloul Ali en 1970. 

Ce pourquoi la plupart des prestations de soins sont restées concentrées au niveau de l’hôpital qui devient Etablissement Public Hospitalier. C’est aux responsables de la commune d’Ighrem de penser à réhabiliter les salles de soin existantes déjà tout en créant d’autres dans les autres villages qui souffrent de ces récurrents problèmes.

Un citoyen d’Ighrem a déclaré ceci : « On ne dirait pas que nous sommes indépendants, pourtant la commune d’Ighrem figure parmi les régions qui ont milité et participer à la fameuse révolution de 1954, l’histoire témoigne des atrocités commises par les colons durant cette période de guerre, la bataille d’Iaamouren en est l’exemple le plus indéniable, malgré tout ça les habitants endurent une situation des plus chaotiques à ce jour. »