Jeudi 27 mai 2021
La fin peut-être d’un isolement programmé et des questions
Fermé depuis plus d’une année en raison d’un confinement anti-Covid-19, l’espace aérien algérien s’apprête à reprendre du service mais de manière partielle et progressive à compter du 1er juin 2021, comme le fait savoir le communiqué du Premier ministère rendu public le 24 mai dernier.
Plusieurs zones d’ombre entourent les modalités de mise en application des plans de vol, notamment le paiement préalable des frais des PCR et autre confinement qui demeurent à la charge du voyageur qui réalise ainsi qu’il va devoir se faire racketter de la coquette somme de 1100 euros.
En effet, et au-delà de la charge financière exorbitante en sus des frais de transport, s’agira-t-il de vols de rapatriement ?
Dans ce cas précis, doit-on favoriser les détenteurs d’anciens billets qui n’ont pas été remboursés jusque-là, ou bien, il s’agira de nouveaux passagers dûment munis de passes en cours de validité ?
Et quelle que soit l’ambiguïté entretenue derrière ladite décision, il n’en demeure pas moins qu’elle porte un énorme préjudice à la communauté algérienne résidant à l’étranger, qui se considère ainsi avoir été la victime expiatoire d’un système lui faisant chèrement payer son entêtement à poursuivre ses actions d’opposition.