La jeune détenue d’opinion, Wissem Sefouane, a été transférée sans explication de la prison de Bouira vers celle de Koléa, wilaya de Tipaza.
Le parquet près de la cour d’Alger a requis à l’encontre du père de Mohamed Tadjadit (actuellement en détention), Ali Tadjadit, et son frère, Yacine Tadjadit, ainsi que son oncle, Samir Dahmania, une amende de 100 000 dinars, rapporte le CNLD.
Malgré la mise sous cloche de toutes les libertés, des femmes et des hommes demeurent debout. Et refusent de renoncer à leur expression. La preuve ? Les arrestations et les condamnations des activistes.
La société algérienne vit désormais avec la brutalité ordinaire du système. La banalisation de la violence et la répression systématique des voix libres sont l’alpha et l’oméga du régime en place. Rien de bien reluisant sous Tebboune et ses protecteurs.
Les lendemains du Hirak/Tanekra se veulent donc sombres par la volonté obsessionnelle du pouvoir en place d’anesthésier le peuple. La méthode : une surveillance sourcilleuse doublée d’un discours populiste émargeant dans un vieil imaginaire fumeux.
Yacine K.