25 novembre 2024
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La LADDH réclame la libération de Fekhar, Hadj Brahim, Benaoum Ahmed et la fin du harcèlement judiciaire

LIBERTE/REPRESSION

La LADDH réclame la libération de Fekhar, Hadj Brahim, Benaoum Ahmed et la fin du harcèlement judiciaire

Me Salah Dabouz subit des pressions énormes et intimidations.

Nous avons reçu le communiqué de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) Oran que nous publions dans son intégralité.

Notre pays vit un moment intense, celui qu’attendaient des millions d’Algériens et d’Algériennes, en l’occurrence la réappropriation de l’Algérie et l’instauration d’une deuxième république si tant est qu’il y a eut une première république. Le peuple réclame en priorité une justice indépendante sans laquelle nous ne pourrons jamais parler de liberté et de dignité. La réaction des avocats et des magistrats même si elle est à encourager ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt.

Le Bureau d’Oran de la LADDH affirme que la justice ne peut être celle qui s’applique à une catégorie de la population mais à tout le peuple algérien et surtout à ceux qui n’appartiennent pas à l’élite sociale, politique, économique ou culturelle.

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Kameleddine Fekhar, détenu depuis plusieurs semaines.

Le Bureau d’Oran ne peut que dénoncer le silence assourdissant quand à la répression qui s’abat sur les citoyens qui ont décidé de s’exprimer sans pour autant appartenir à l’élite citée. Le Bureau d’Oran demande au peuple algérien de conjuguer ses efforts pour faire libérer:

– Kameleddine Fekhar et Hadj Brahim Aouf qui sont actuellement détenus parce qu’ils sont du Mzab et qu’en plus ils osent revendiquer comme tous les êtres humains la liberté et la dignité.

– Hadj Ghermoul de la ville de Mascara qui a osé dénoncer le cinquième mandat même si l’accusation officielle concernait l’outrage à cors constitué

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– Benaoum Ahmed de la ville de Relizane qui est emprisonné pour avoir décidé de s’exprimer librement et qui a refusé de se plier aux injonctions du régime algérien

Et pour faire cesser le harcèlement que vit: – L’avocat Salah Dabouz qui se voit condamné à un contrôle judiciaire 3 jours par semaine au niveau de la ville de Ghardaia alors qu’il vit et travaille à 600 km de Ghardaia. – Brahim Lalami de la ville d’El Bordj qui est réprimé parce qu’il a décidé d’être libre non seulement dans sa tête mais aussi et surtout dans sa pratique.

Le Bureau d’Oran qui s’est réuni avec Brahim Lalami ne peut que se porter solidaire avec ce blogueur. – Ahmed Badaoui de la ville d’Alger qui vit depuis 9 années un contrôle judiciaire en plus de son licenciement parce qu’il a osé dire la vérité quand le responsable du journal Le Matin, Mohamed Benchicou a été arrêté.

– Les journalistes de l’ENTV qui, en phase avec la révolution en Algérie, tentent de faire réinstaller l’ENTV en tant que média du peuple et non pas média du régime.

– Abdelkrim Zeghileche de la ville de Constantine qui se voit convoqué par la brigade de cybercriminalité parce qu’il a décidé tout simplement d’user de la liberté d’expression que lui permet la constitution algérienne pour faire avancer les échanges et le débat entre les Algériens et Algériennes en utilisant les possibilités qu’offrent les médias électroniques.

– Messaoud Leftici de la ville de Skikda est convoqué pour cause d’attroupement armé alors qu’il s’était tout simplement exprimé comme des millions d’Algériens et d’Algériennes.

Le Bureau sait qu’il y a sûrement d’autres citoyens et citoyennes qui croupissent dans les cachots ou qui subissent la répression dans l’anonymat total, qu’ils nous excusent s’ils ne sont cités ici.

Le Bureau d’Oran de la LADDH restera fidèle à ces engagements car il estime que le slogan d’une justice indépendante doit se concrétiser sur le terrain et, qu’à défaut, ce n’est qu’une reproduction de l’ancien régime qui nous guette. Ceux et celles parmi les avocats et les magistrats qui se disent libres ne peuvent pas détourner leur regard et fuir les anonymes qui souffrent en Algérie.

 P/ le bureau d’Oran, Kaddour Chouicha

 




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