Vendredi 10 novembre 2017
La morgue de Marseille retient la dépouille d’un Algérien depuis 7 mois !
L’hôpital de Marseille fait dans le chantage. Il retient dans l’indifférence des autorités consulaires algérienne, le cadavre d’un jeune Algérien décédé chez lui. L’autopsie du jeune Mohamed Kateb dure depuis plusieurs mois, son cadavre est dans la morgue de l’hôpital de la ville de Marseille, depuis maintenant 7 mois. La raison ? Cet hôpital exige des parents la coquette somme de 9000 euros afin de pouvoir récupérer le corps sans vie de leur enfant. Les parents sont en Algérie, ils sont pauvres, n’ont pas pu collecter cette somme. Pas seulement. Voulant rejoindre Marseille pour procéder aux formalités, le visa leur a été refusé par les autorités consulaires françaises. Aucune raison ne leur a été fournie, selon leur témoignage et documents dont nous sommes en possession.
Les parents du jeune défunt sont déchirés et endeuillés, et la justice n’entend pas bouger. Elle leur a exigé de fournir un avocat pour une procédure judiciaire.
Mohamed Kateb était âgé de 25 ans, il a été découvert mort à son domicile le 18 avril dernier à Marseille.
Depuis sept mois le corps du jeune Mohamed Kateb attend toujours à la morgue de l’hôpital de la ville de Marseille de subir une autopsie. « Les analyses toxicologiques ont duré plus longtemps qu’il fallait pour des raisons non encore déterminées », selon les informations parvenues et adressées aux parents du défunt en date du 12 août 2017 par une correspondance. (France) et la lumière n’a toujours pas été faite sur les circonstances de sa mort.
A rappeler qu’en situation de mort violente ou autre, l’intervention du médecin légiste est fondamentale afin d’éclairer la lanterne de la justice, pour établir les circonstances de la mort.
Entretemps, les frais s’accumulent et les services de l’hôpital de la ville exigent aux parents déjà endeuillés le paiement des charges de la morgue, soit un montant de 9000 euros comme souligné. Faute de quoi, le corps sera incinéré, selon le code de la loi française, apprend-on.
La famille proche du jeune Mohamed Kateb s’interroge sur le rôle des services consulaires algériens. En attendant, les frais de la morgue augmentent chaque jour au grand désespoir de cette modeste famille des Aurès..