Mercredi prochain, Oslo sera le théâtre de la troisième réunion d’une alliance internationale dédiée à promouvoir la création d’un État palestinien aux côtés de l’État israélien. Cette initiative, annoncée par le ministère norvégien des Affaires étrangères, vise à relancer les discussions sur une solution durable au conflit israélo-palestinien, un sujet de préoccupation majeur dans la région du Proche-Orient.
Alors que la cendre de la guerre menée à Gaza et au Liban sont encore chaudes, la Norvège accueillera donc mercredi la troisième réunion d’une alliance internationale visant à encourager la création d’un État palestinien aux côtés de l’État israélien, dans la région du Proche-Orient, a annoncé lundi le ministère norvégien des Affaires étrangères.
Le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, le chef de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, ainsi que l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, sont attendus à Oslo.
Il s’agira de la troisième réunion de l’« Alliance internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux États », dont la création avait été annoncée en septembre dernier lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
« Si nous devons continuer à œuvrer pour mettre fin à la guerre à Gaza, nous devons également travailler pour une solution durable au conflit qui garantisse l’autodétermination, la sécurité et la justice à la fois pour les Palestiniens et pour les Israéliens », a souligné le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, dans un communiqué.
« Il existe un large soutien à la solution des deux États, mais la communauté internationale doit faire davantage pour que celle-ci devienne réalité », a-t-il ajouté.
Si des représentants de plus de 80 pays et organisations devraient assister à l’événement, aucune participation officielle israélienne n’a été annoncée pour le moment.
Les précédentes réunions de l’alliance, tenues à Ryad et à Bruxelles, ont permis d’initier des discussions sur les voies possibles pour avancer vers une paix durable. Cependant, le chemin reste semé d’embûches, et la nécessité d’un dialogue constructif entre les parties prenantes est plus pressante que jamais. Les deux premières réunions de cette alliance internationale ont eu lieu fin octobre à Ryad, puis fin novembre à Bruxelles.
En mai dernier, la Norvège a reconnu l’État de Palestine conjointement avec l’Espagne et l’Irlande (rejointes ensuite par la Slovénie), s’attirant les foudres des autorités israéliennes.
Déclenchée par les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre le territoire israélien le 7 octobre 2023, la guerre à Gaza a ravivé le débat sur la solution des deux États.
Des analystes estiment toutefois que cet objectif est plus éloigné que jamais, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fermement soutenu par le président élu Donald Trump, étant fermement opposé à l’établissement d’un État palestinien.
En somme, la réunion de mercredi à Oslo pourrait être un moment déterminant dans la quête d’une solution pacifique au conflit israélo-palestinien. Les espoirs reposent sur la capacité de la communauté internationale à transcender les divergences et à travailler ensemble pour un avenir où Palestiniens et Israéliens peuvent coexister dans la paix et la sécurité.
Avec AFP