Une nouvelle souche de la famille coronavirus vient de faire son apparition dans le Sud et l’Est de l’Angleterre, c’est ce que révèle Science Québec, un magazine scientifique dans un article consacré à ce nouveau variant nommé VUI-202012/01 (pour variant under investigation). 

Celle-ci est soupçonnée d’être responsable de la contamination de pas moins de 1100 cas au Royaume-Uni depuis le 13 décembre 2020. 

Ce décompte de contamination a été observé surtout dans une région présentant une augmentation exponentielle de la Covid-19, par le consortium Genomics UK (COG-UK) un organisme chargé d’effectuer des « séquençages aléatoires » auprès des patients.

Rien ne vient en tout cas justifier pour le moment la hausse des cas de contamination enregistrée dans les régions précitées, imputable à cette nouvelle souche apparue pour l’instant dans cette partie de la grande Île.

Ce que l’on apprend par contre est que cette nouvelle souche constitue un variant identifié comme étant un dérivé du SARS-CoV-2, dont on nous dit qu’il présente « 17 mutations dont une (la N501Y) qui touche la protéine S, cette protéine qui se fixe aux récepteurs ACE2, la porte d’entrée sur nos cellules. On suppose donc qu’elle pourrait avoir une influence sur la faculté du virus à pénétrer dans les cellules humaines »

Les autorités sanitaires britanniques sont à pied d’œuvre pour tenter d’expliquer les mystères entourant la mutation et en même temps l’évolution du virus, pour pouvoir comprendre le risque éventuel que ces mutations puissent causer comme effets sur les humains.

Il n’y a pour l’instant aucune preuve que cette souche cause une maladie plus grave», a précisé dans un communiqué la Dre Susan Hopkins, conseillère médicale à Public Health England.

Il n’en demeure pas moins que pour parvenir à éviter une propagation de nouveaux cas de contamination, il serait judicieux de renforcer les mesures sanitaires au niveau des points d’accès au pays.

Ce n’est pas en tout cas ce que préconise le Canada qui vient de suspendre dimanche 20 décembre au soir, pour une période initiale de trois jours, les vols en provenance du Royaume-Uni, une manière quelque peu dérisoire de vouloir se protéger du SRAS-CoV-2.