«Le long et douloureux cauchemar est fini, avait affirmé Trump depuis la tribune de la Knesset le 13 octobre dernier, pas seulement pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens, et pour beaucoup d’autres ».
Longuement ovationné par les députés israéliens, Trump a évoqué aussi, à cette occasion, « l’aube historique d’un nouveau Moyen-Orient ». Dans ce discours de quarante-cinq minutes, le locataire de la Maison Blanche a célébré la libération des vingt derniers otages israéliens encore en vie, suivie dans la journée même par la libération de plus de mille neuf cent soixante détenus palestiniens par Israël, et la trêve de la guerre « génocidaire » à Gaza. Une trêve qui ouvrira la voie, d’après lui, au reste d’un plan en vingt points, destiné, en théorie, à poser les bases d’une solution du conflit israélo-palestinien.
Cette pax americana est déjà chose faite pour le président américain. Plus encore qu’une célébration israélienne, c’est une sorte d’autocélébration « personnelle » pour ce dernier qui clame à cor et à cri que le Moyen-Orient est en train de sortir de la terreur pour entrer dans une ère nouvelle « où les armes se taisent et le soleil se lève sur une terre sacrée désormais en paix, si Dieu le veut pour l’éternité ». Salué en héros-sauveur, dans l’assistance, nombre de députés et de ministres israéliens lui ont rendu hommage, en portant des casquettes rouges, couleur du parti républicain, avec l’écriteau : « président pour la paix». A Charm el-Cheikh où il a copréside avec son homologue égyptien Abdelfattah al-Sissi un « sommet pour la paix », en présence d’une vingtaine de chefs d’États ou de gouvernement de pays arabes et musulmans, mais aussi européens, réunis au bord de la mer Rouge, Trump entonne le même son de cloche.
L’ordre du jour est ambitieux : « mettre fin à la guerre » et œuvrer « pour ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale ». Il s’agit, en effet, de conjurer le risque d’un cessez-le-feu sans plan de paix, avec le maintien d’un statu quo qui serait lourd de conséquences pour l’avenir. Le président palestinien Mahmoud Abbas, empêché lui-même par les autorités américaines d’assister à la dernière session de l’ONU, et qui n’était pas prévu au début, a été invité in extremis. En revanche, Netanyahou a décliné, arguant de la fête religieuse du dernier jour de «Souccot».
Finalement, pas de photo de la poignée de main, très attendue, entre les deux hommes, qui aurait été la première depuis neuf ans ! Mais, pour le moment, rien n’est encore joué dans le plan de paix trumpien. « Nous allons maintenir la pression », a déjà promis le vice-président J.D. Vance. Trump lui-même qui rêve toujours d’un prix Nobel et qui ne l’a pas eu cette année ne pourra pas se désintéresser du sort de ce territoire, s’il aspire vraiment être en lice pour l’an prochain. Dans l’immédiat, et c’est l’objet du sommet de Charm el-Cheikh, il y a lieu de combler les trois principaux points faibles, voire aveugles du projet.
Quid du sort de la Cisjordanie, dont il n’est fait aucune mention et que l’extrême droite israélienne veut annexer ? Très vague, à ce titre, est le futur de l’administration de Gaza par un conseil technocratique palestinien chapeauté par « un comité pour la paix », protectorat international provisoire qui serait mis en place, présidée par l’ex Premier ministre britannique Tony Blair, « délégué » de Trump dans la région, à Gaza plus particulièrement. Encore plus problématique est la question du désarmement du Hamas.
Un processus à haut risque qui devrait être mené par une force internationale de stabilisation dont personne ne connaît avec précision la composante. Or, il s’agit d’un point-clé aux yeux d’Israël qui ne se retirera pas du territoire gazaoui, tant qu’il n’aura pas été achevé, alors que le Hamas clame déjà qu’il refuse de désarmer. Un gros problème!
Kamal Guerroua
Et vous avez biensur trouve’ le moyen d’eviter une autre realite’ – les executions sommaires des jeunes Palestiniens depuis des jours maintennt par le HAMAS.
Les Berrets Verts des forces speciles Americianes sont a 2 doigts d’y atterir, pour les nettoyer !
Tout ça est de l’esbrouffe et ce cessez-le-feu est extrêmement fragile , netamiaou et le hamas sont aussi fourbes et retords les uns que les autres. tromp n’est qu’un bouffon qui se fait manipuler aussi bien par netamiaou que par poutine