L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) n’a pu rassemblé qu’à peine 1500 manifestants pour venir soutenir la présidentielle et l’agenda de Gaïd Salah.

Ce samedi à Alger, l’UGTA a essuyé l’un des plus impitoyables échecs de son histoire. Voulant soutenir la présidentielle, donc les tenants du pouvoir, la centrale syndicale n’a rassemblé qu’un pitoyable nombre de ses derniers fans. Pas seulement.

Malgré le fort cordon sécuritaire venu en soutien à ces manifestants pro-Gaïd Salah, les manifestants de l’UGTA ont dû battre en retraite et faire vite devant les jeunes venus les dénoncer en masse. La police a procédé à  de nombreuses arrestations parmi les opposants à cette marche.

En effet, c’est sous les sifflets et toutes sortes noms d’oiseaux que ces irréductibles soutiens au régime ont marché. Les marcheurs sont essentiellement des travailleurs d’entreprises publiques mobilisés de force pour venir « soutenir l’ANP ». Mais, tout le monde l’aura compris, cette raison cache d’autres desseins, car le peuple n’a jamais signifié son opposition à l’ANP, mais plutôt à la présidentielle et au processus autoritaire imposé par le général Gaïd Salah.

Décidément les temps sont durs pour l’UGTA. IIs sont loin les temps où elle pouvait ramener d’autorité les travailleurs pour donner de la claque au président. C’est dire que l’Algérie de 2019 n’est plus celle des années précédentes. Un paramètre que devraient prendre en compte le régime.