La chambre d’accusation près la cour d’Alger a renvoyé l’examen de l’appel des avocats de défense de l’ex-détenu d’opinion, Walid Nekkiche, contre la décision de juge d’instruction près le tribunal de Bab El Oued, Alger, au 1er octobre 2023.
La chambre d’accusation près la cour d’Alger a examiné aujourd’hui dimanche 6 août l’appel introduit par les avocats de l’ex-détenu d’opinion, Walid Nekkiche contre la décision de juge d’instruction près le tribunal de Bab El Oued. Ce dernier avait classé sans suite la plainte déposée le 23 juillet 2020 par Me Haddouche Nacéra, ayant trait aux tortures subies par le jeune Walid dans le centre Antar, appartenant à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pendant sa garde à vue du 26 novembre au 02 décembre 2019.
S’appuyant sur une expertise médicale physique réalisée après 3 ans des faits, le juge d’instruction près le tribunal de Bab El Oued a classé l’affaire sans même convoquer, ni entendre encore moins confronter les agents du commissariat de la Casbah et de Bab El Oued (ceux qui ont livré le jeune Walid Nekkiche à la caserne Antar) ainsi que des éléments de la DGSI, avec la victime, souligne le communiqué du comité national pour la libération des détenus d’opinion.
Le juge a également rejeté la demande de contre-expertise et l’expertise psychologique.
Les spécialistes du Comité International de lutte contre la torture auprès de l’ONU considèrent que l’expertise réalisée ne répond pas aux standards internationaux des expertises reconnues en matière.
En vrai, l’ouverture de l’enquête par les autorités algériennes s’apparente à une manœuvre pour échapper aux poursuites de l’organisme de l’ONU.
Il y a lieu de noter que c’est sous les pressions internationales et suites à plusieurs correspondances et recommandations de l’organisme de l’ONU que les autorités algériennes ont consenti l’ouverture d’une enquête pour tortures. Et pourtant une plainte a été déposée le 23 juillet 2020 sans suites et une demande d’expertise rejetée à la même époque.
Il fallait attendre le 1er février 2021, lors de son procès en première instance au tribunal criminel de Dar El Beida, après 15 mois de détention provisoire, Walid Nekkiche a raconté devant une assistance stupéfaite les affres de tortures qu’il avait subies.
Walid Nekkiche a été entendu, le 06 novembre 2022, par le juge d’instruction près le tribunal de Bab El Oued et ce, après la décision du procureur général pour l’ouverture d’une information judiciaire à la suite de la plainte des avocats, datant du 23 juillet 2020, pour des faits de torture et des sévices subis dans la caserne Antar pendant sa garde à vue.
Le parquet général a déclenché une action publique contre X concernant ce qu’avait subi l’ex-détenu d’opinion, Walid Nekkiche, entre le 26 novembre 2019 et le 2 décembre de la même année, dans les commissariats de la Casbah et de Bab El Oued puis dans la caserne Antar où il avait été transféré pour subir « 6 jours et 6 nuits les affres de la torture et les pratiques abjectes les plus humiliantes, dont le viol », selon son témoignage.
Walid Nekkiche a été arrêté mardi 26 novembre 2019. Il a fallu un mois à la famille pour retrouver son fils à la prison d’El Harrach, dans un état psychologique déplorable. Et ce sont des hirakistes détenus qui ont donné l’alerte.
L.M. avec Cnld
Les viols dans les prisons et gendarmerie algeriennes sont communs mais les violentes ont , dans la plupart des cas, honte d’en parler. Les perpetrateurs doivent etre retrouves et livres a la justice internationale.
Le peuple algerien a gagne son independance et 60 ans plus tard, ses enfants se font violes en prison !!!! Ou est Allah, Dieu, Vishnou, Boudha quand des citoyens et citoyennes subissent la terreur dans les prisons ????? Ous ont les intellkhozites Algeriens ????? Ou sont les defenseurs des droits de l’homme ????