La libération de l’écrivain Boualem Sansal a donné lieu à une déferlante de commentaires, pour la plupart, saluant l’intervention du président allemand auprès de son homologue algérien qui se serait laissé glisser par un geste humanitaire vers la libération de notre écrivain.
Pour d’autres, elle a laissé un goût amer, estimant que le rôle de la France n’a pas été suffisamment important pour se laisser entraîner par des comportements jubilatoires.
Il va sans dire que depuis un an, la France gère mal la situation avec des positions qui ne s’éloignent pas trop de celles d’une extrême droite revancharde. À cet égard, on peut énoncer, sans prendre le moindre risque de se tromper, que dans cette affaire, la France a pris une sacrée claque et subi une humiliation indéniable.
Depuis l’arrestation de Boualem Sansal, Français et Algériens n’ont fait que chercher le moyen d’humilier l’autre. Les empoignades verbales se sont laissées glisser le long de pentes savonneuses dangereuses, avec une surenchère effarante d’ingrédients syntaxiques qui n’honorent pas toujours leurs auteurs. Chacun cherchant à humilier l’autre sur le dos de la liberté de notre Boualem national. Toutes les tentatives de calmer le jeu se sont soldées par de grands pschitt.
On nous avait fait croire que dans les coulisses les choses étaient différentes avec des échanges sages, courtois et matures. Les services secrets étant plus aguerris à ce genre de tractations.
Côté algérien, il n’est pas difficile d’imaginer le plan d’attaque élaboré par nos limiers, et qui consiste à convaincre les Allemands d’intervenir avec la promesse que leur demande serait honorée. Le résultat serait double, et il l’a été : humilier la France et redorer quelque peu le blason du régime d’Alger. Force est de constater que le coup est réussi. Pour preuve, tout le monde semble gober cette histoire de raisons humanitaires !? S’il y avait un peu d’humanité chez ces gens-là, ils ne se seraient pas permis de jeter en prison pour cinq ans, un jeune poète de 31 ans, juste pour avoir trouvé une symbiose fulgurante entre sa poésie et le Hirak. Comble d’ironie, ou de machiavélisme de haute facture, la condamnation de Mohamed Tadjadit a été prononcée au même moment que la libération de Boualem Sansal. Machiavélisme quand tu nous tiens !
À force d’avoir laissé s’exprimer les nuls, la France en a eu pour sa tronche. Un an d’envolées verbales, parfois frisant l’insulte -un terrain sur lequel en comparaison avec les affidés de notre système, la France peut aller se rhabiller, quoique …- n’ont fait que montrer la faiblesse du sérail politique français et la force diabolique du régime algérien. Ce n’est pas pour rien que les Généraux occupent le pouvoir depuis 1962 !
Au moment où ces lignes sont confectionnées, on apprend que Bruno Retailleau, encore lui, parle de capitulation après la suspension des régimes des retraites. Monsieur Retailleau serait mieux avisé de faire son Mea Culpa sur l’affaire Boualem Sansal, dans laquelle il a fait preuve d’un amateurisme sidérant sur fond de haine chronique inutile. Mais nous le savons tous, ces gens-là ont toujours raison.
Pour rester dans l’infantilisme qui a prévalu depuis un an et pour résumer les choses : France 0 – Algérie 1 (but de l’Allemagne).
À quand le prochain match ?
Kacem Madani
Je crains que le match retour n’ait lieu en 2027 car les Francais en ont plus qu’assez du gouvernement Tebboune et de par la même des Algériens ,il est à craindre que ceux des nôtres installés en France ne payent très cher l’humiliation faite à leur pays d’accueil par le gouvernement Algérien
Fais-toi un cafe’ et ouvre les yeux, c’est deja demain ! Parce que maintenant ou avant, les Francais adoraient les Algeriens? I don’t think so. Ca fait 2 siecles de coquinnerie maintenant… C’a n’a jamais ete’ et ne sera jamais autre que des INTERETS MATERIELS et j’insiste MATERIELS. Vous pouvez penser a l’echelle d’une decennie, ou d’un siecle comme je le fais ou peut-etre comme il se doit a l’echelle de 500 ans ! pourquoi pas milliers d’anne’es ? Teboune Chengriha et tout le monde qui les entoure pensent a l’echelle Habibou charifou et l’epaisseur de leurs Qs. Ils ont tout fait pour contracter le cancer de la tete pour bien abrutir et condamner ce bled de schkoopi. Au bout de 60 sans ce cancer arabo-islamique, ce serait 2 partenaires egaux et forts… Mais attention les francais sont prettentieux, avec le zero-somme comme strategie et de l’autre cote’ de la rajla KV c.a.d. du Q allume’ au felfel ou ce que les algeriens appelent la Smata… ca donne 2 grands loosers. des 2 cote’s, ils n’ont de qualite’ que l’art de se la raconter. Le reste du monde en a tellement RIEN A SECOUER, qu’isl sont oblige’ de se la raconter a 2. La France a besoin des immigre’s Africains et de ses Jouifs, sans quoi elle retrouverait sa vocation un lieu dit entre Rome et l’Angleterre, ou l’Espagne et l’Allemagne.
Âammou Tebboune n’avait pas d’autre choix que d’obéir à l’Allemagne et libérer Sensal. Sinon, la prochaine fois qu’il tomberait malade l’Allemagne refusera de le soigner et mourra comme un rat à l’hôpital d’Aïn Naadja. 🙂
Contrairement à ce qui ferait plaisir à l’auteur de ce papier , personne ne cherche à, humilier l’autre . Les rapports entre état sont toujours des confrontation d’intérêts . Par contre on connait déjà la date du match retour et la communauté algérienne de l’hexagone risque de rencontrer pas mal de problêmes
Personne ne connaît vraiment le fond des tractations qui ont amené à la libération de M. Sansal, il me semble présomptueux de donner à croire que l’on sait !
Décréter que la France a été humiliée, c’est à mon avis aller un peu vite en besogne car je n’ai rien entendu de tel autour de moi, nous sommes heureux que cet homme âgé soit enfin libre, simplement !!
L’ Humiliation est pour le président algérien qui en échange de « je ne sais quoi « s’est aplati et qui par réflexe puéril s’est montré encore plus inhumain envers ses propres citoyens même envers un jeune poète !
Mais à y regarder de plus près, il semble que les algériens n’en ont rien à faire de leurs concitoyens qui sont soumis à « ces lettres de cachet « .
« Pour preuve, tout le monde semble gober cette histoire de raisons humanitaires ! » Désolé de vous contredire, cher M. Madani mais personnellement je ne connais pas grand monde qui a gobé cette histoire de raisons humanitaires. Hormis, bien sûr, les douctours analystes qui écument les plateaux télé et qui tentent désespérément, depuis 2019, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Quant à la France qui s’en trouverait humiliée par la libération de Hansal, j’avoue ne pas comprendre pourquoi et en quoi elle le serait. S’il y a bien quelqu’un qui s’est auto-humilié c’est bien 3amhoum:
– Primo: s’il voulait vraiment gracier Sansal pour des raisons humanitaires, il aurait dû le faire le 1er novembre et non le 12.
– Deuxio: c’est nous prendre pour des demeurés que d’essayer de nous faire croire qu’il a gracié Sansal pour des raisons humanitaires alors qu’il l’avait traité publiquement et avant jugement de traître à la nation, de bâtard et d’autres noms d’oiseaux qui, normalement, ne se qualifient pour aucune espèce de grâce, encore moins humanitaire.
Quant à l’Humiliation (avec un grand H), il suffit de se demander à quoi rimait cette mise en scène de l’évacuation de M. Sansal vers l’Allemagne par AVION MILITAIRE. À humilier la France? Je ne crois pas. À remercier Tebboune pour son geste, soi-disant, humanitaire? Je ne le crois pas non plus. Le seul fait d’accepter (d’être forcé d’accepter serait plus juste) que M. Sansal soit évacué par avion militaire est en soi la PIRE HUMILIATION que l’on puisse infliger au fanfaron d’El Mouradia qui ne rate aucune occasion télévisée pour nous rebattre les oreilles avec SOUVERAINETÉ NATIONALE, UNE LIGNE ROUGE. Et si tout ça n’était qu’un gage de bonne volonté de 3amhoum envers Emmanuel pour s’assurer un tête à tête à Johannesburg et, pourquoi pas, un baiser langoureux, à la Sharm El Sheikh, pour sceller, once and for all, le rétablissement des relations et des passeports diplomatiques. Comme on le voit, la magie de toute cette comedia del arte c’est que le grand perdant finit par croire et faire croire qu’il a néanmoins gagné. Un peu comme ma3za oua laou tarat!