Dans un mois, jour pour jour, que la présidentielle aura lieu dont le résultat est connu d’avance. Donc une mascarade électorale comme il se fait depuis l’indépendance. Le chef de l’État sortant, Abdelmadjid Tebboune, affrontera deux autres candidats, Hassani Cherif du parti islamiste MSP, et Youcef Aouchiche du parti historique FFS. Des candidats sans envergure, dont le rôle sera de jouer les lièvres.
Est-ce qu’une alternance est possible ? Le tout au moment où trois candidats recalés et 68 autres personnes viennent d’être arrêtés pour des accusations de trafic de parrainages de candidatures et près de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Akram Belkaïd, rédacteur en chef au Monde diplomatique et ancien chroniqueur au Quotidien d’Oran, livre son analyse à Christophe Boisbouvier, journaliste à RFI.
RFI : Lors de sa première candidature en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune avait le soutien du chef d’état-major de l’époque, Ahmed Gaïd Salah, mais celui-ci est décédé. Est-ce que le président Tebboune a aujourd’hui le même soutien de la part du chef d’état-major Saïd Chanegriha ?
Akram Belkaïd : Au vu des événements de ces dernières années, on peut dire qu’effectivement, il y a une espèce de tandem qui s’est mis en place avec un président qui n’a pas souffert de contestations en interne et un chef d’état-major qui est tout aussi présent que son prédécesseur. Donc il suffit de regarder les informations en Algérie pour voir que l’activité du président de la République est bien couverte, mais que celle du chef d’état-major l’est tout autant. Donc, on a une espèce de tandem qui fonctionne plutôt bien et on n’a pas de signes de tension entre les deux partis.
Quand Abdelmadjid Tebboune a été élu en 2019, l’Algérie était en plein bouillonnement politique, c’était le Hirak avec des milliers de personnes dans les rues tous les vendredis. Or, aujourd’hui, les Algériens semblent être retombés dans une profonde apathie. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Oui, c’est la répression qui s’est mise en place. Beaucoup de gens sont en prison et le régime aujourd’hui, sa grande urgence, sa priorité, c’est d’empêcher que le Hirak ne renaisse. Et donc toute initiative, susceptible de créer de l’agitation ou de la contestation, est dûment combattue. Et c’est ce qui explique aussi cette apathie visible en Algérie.
On vient d’apprendre que 71 personnes soupçonnées d’avoir trempé dans un trafic de parrainage de candidats ont été arrêtées sur décision du Parquet d’Alger. Parmi ces personnes, il y aurait trois candidats recalés pour la prochaine élection, notamment la femme d’affaires Saïda Neghza. Qu’en pensez-vous ?
Là, on atteint un point totalement incroyable, je dirais. C’est-à-dire que même un processus de recherche de parrainages peut être entaché ou serait entaché par rapport à trois candidats qui, en plus, ne représentent presque qu’eux-mêmes. Donc c’est le genre d’épisodes qui, à mon avis, vont renforcer l’idée, dans l’esprit de nombreux Algériens, qu’il n’y a rien à gagner à aller s’aventurer dans le monde de la politique et de la contestation.
D’où le risque d’une forte abstention le 7 septembre prochain ?
Effectivement, l’abstention, c’est le point important. Ces derniers scrutins ont tout de même été marqués par une très, très, très forte abstention. Beaucoup d’Algériens sont très réticents à s’engager une nouvelle fois dans une contestation. Donc, la meilleure manière dans ce genre de situation, c’est de voter avec les pieds, de s’abstenir, de démontrer que ce n’est pas une raison pour aller offrir un plébiscite au candidat du pouvoir. Et donc le taux d’abstention sera un élément intéressant à analyser le soir du 7 septembre.
Les deux seuls candidats autorisés à se présenter cette année face au président sortant, c’est Hassani Cherif du parti islamiste MSP, et Youcef Aouchiche du parti FFS, très implanté en Kabylie. Quelles sont leurs chances respectives ?
À moins d’un séisme majeur dans la vie politique algérienne et dans les tréfonds du système, personne ne pense que ces deux personnes vont être élues. Soyons clairs là-dessus.
Donc, vous avez deux personnalités qui représentent néanmoins des courants politiques importants dans la société. Hassani Cherif, c’est le Mouvement de la société pour la paix, c’est une certaine vision de l’islamisme, une certaine vision du nationalisme algérien aussi. Le Front des forces socialistes de Monsieur Aouchiche, ce n’est pas que la Kabylie, c’est aussi tout ce que l’Algérie peut compter comme esprit moderniste, laïc, plutôt engagé à gauche.
Donc ce ne sont pas non plus des courants politiques marginaux. Et c’est d’ailleurs intéressant de voir que le régime a toléré ou a laissé faire et a accepté que ces deux courants puissent figurer.
Donc ce ne sont pas simplement des cautions du régime ?
On pourrait l’interpréter comme ça, mais je pense que ce serait être, je dirais, insultant à l’égard de ces deux hommes politiques, parce qu’ils représentent des mouvements politiques réels, et je pense qu’eux-mêmes ne sont absolument pas dupes du résultat à venir. Mais ce sont deux partis, le MSP et le FFS, qui ont estimé qu’il valait mieux être présents dans ce scrutin plutôt que de le boycotter. Parce que la vie politique algérienne est tellement compliquée quand vous êtes dans l’opposition, quand vous n’êtes pas dans le sérail, que le fait de pouvoir participer à une campagne électorale pour la présidentielle est une opportunité à ne pas gâcher.
Avec RFI
- * L’introduction est de la rédaction.
je cite: « et Youcef Aouchiche du parti FFS, très implanté en Kabylie. » – Jusqu’a l’enterrement de son Zaim, puis le « parti » a ete’ enterre’ avec son pere. Quelqu’un a jamais enttendu le Ait-Ahmed contester la religion d’Etat?, c.a.d. le Qoran comme Constitution Primaire? Faut-il rappeler que le Qoran n’est pas un texte Spirituel ou Philosophique, mais une JURISPRUDENCE. Le Zaime concue par l’Intelligentia Arabo-Islamiste d’Orient et diffuse’e a partir d’Egypte – a l’Ecole Superieure Gamal Nasser. Tout Marabout qu’il, le zaime, est vous ne pensez tout de meme pas qu’il soit different de tous ceux qui s’y rendu et sejourne’? Lui le Zaim, c’est EN FAMILLE !!! Il est meme alle’ au Vatican soutenir les Terroristes Islamistes. Il ne voit pas de difference entre le FIS et l’ADF qui l’a bel et bien EPARGNE’. Tous les Dirigeants Kabyles et NON-Kabyles qui n’ont pas bouffe’ de la saucisse Gamel ou bu le hlib Nasser, ont ete’ elimine’s. S’il y a un MSP, c’est pour DOUBLER le Parti Islamiste Kabyle qu’est le FFS, ni plus ni moins. Faire Confience a un Kabyle est Haram – point barre –
Il ne reste qu’une maniere de vraiment enlever le voile de ce regime islamiste, qui commence dans les casernes. Que le FFS se retire de la mascarade et obliger les militaires a coucher avec de veritables Islamistes. Et, il faut les soutenir, que les faux-Islamistes en Uniforme TOMBENT !
Pour vous dire que l’enjeu n’est pas dans les fugirines en costume et HARAMEMENT SANS ROUGE A LEVRES ET HAUT-TALONS, mais les Babuchkas en Ray Ban. Tout ca est valid tant que l’Energie Hydrogene n’es t pas encore sur le marche’. Le 1er prototype est en marche en Californie.
https://www.cnn.com/2023/12/20/climate/nuclear-fusion-energy-breakthrough-replicate-climate/index.html
Traduction:
(CNN) Des scientifiques californiens tirant près de 200 lasers sur un cylindre contenant une capsule de combustible de la taille d’un grain de poivre ont franchi une nouvelle étape dans la quête de l’énergie de fusion qui, si elle est maîtrisée, pourrait fournir au monde une source quasi illimitée d’énergie propre. pouvoir.
L’année dernière, un matin de décembre, des scientifiques du National Ignition Facility du Lawrence Livermore National Laboratory en Californie (LLNL) ont réussi, dans une première mondiale, à produire une réaction de fusion nucléaire qui a libéré plus d’énergie qu’elle n’en a utilisé, dans un processus appelé « allumage. »
Aujourd’hui, ils affirment avoir réussi à reproduire l’allumage au moins trois fois cette année, selon un rapport du LLNL de décembre. Cela marque une autre étape importante dans ce qui pourrait un jour être une solution importante à la crise climatique mondiale, provoquée principalement par la combustion de combustibles fossiles.
Damien Jemison/LLNL
Pendant des décennies, les scientifiques ont tenté d’exploiter l’énergie de fusion, recréant essentiellement la puissance du soleil sur Terre.
Après avoir réalisé un gain énergétique net historique l’année dernière, la prochaine étape importante consistait à prouver que le processus pouvait être reproduit.
Brian Appelbe, chercheur au Centre d’études sur la fusion inertielle de l’Imperial College de Londres, a déclaré que la capacité de reproduction démontre la « robustesse » du processus, montrant qu’il peut être obtenu même lorsque les conditions telles que le laser ou les pastilles de combustible sont variées.
Chaque expérience offre également l’occasion d’étudier en détail la physique de l’allumage, a déclaré Appelbe à CNN. « Cela fournit des informations précieuses aux scientifiques pour relever le prochain défi à relever : comment maximiser l’énergie pouvant être obtenue. »
Contrairement à la fission nucléaire – le processus utilisé aujourd’hui dans les centrales nucléaires du monde et généré par la division des atomes – la fusion nucléaire ne laisse aucun héritage de déchets radioactifs à vie longue. Alors que la crise climatique s’accélère et qu’il est de plus en plus urgent d’abandonner les combustibles fossiles qui servent à chauffer la planète, la perspective d’une source abondante d’énergie propre et sûre est alléchante.
La fusion nucléaire, la réaction qui alimente le soleil et d’autres étoiles, consiste à briser deux ou plusieurs atomes ensemble pour en former un plus dense, dans un processus qui libère d’énormes quantités d’énergie.
La chambre cible du NIF est l’endroit où la magie opère : des températures de 100 millions de degrés et des pressions suffisamment extrêmes pour comprimer la cible à des densités jusqu’à 100 fois la densité du plomb y sont créées.
Des scientifiques américains réalisent une percée tant attendue dans la fusion nucléaire, selon une source.