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La « révolution » a perdu son sourire !

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DISSIDENCE CITOYENNE

La « révolution » a perdu son sourire !

On a assisté au crépuscule des libertés ce vendredi 28 juin. La police a pourchassé sans discernement au milieu des manifestants tous les porteurs d’emblème amazigh.

La révolution que nous envie le monde entier a perdu son sourire ce vendredi. L’effroi de lendemains brutaux a gagné les esprits. Le régime du colonel Boumediene n’aurait pas fait mieux. Dans l’Algérie de 2019 porter des symboles de l’identité amazighe est un délit passible d’une interpellation. Voire de détention provisoire. Comment on en arrive à cette reculade dans les acquis ?

Le précédent est sans commune mesure. Troublant. Une traque « identitaire » a été lancée par la police durant toute la journée. Femmes, enfants, hommes, élus ou pas, tout le monde y est passé…. 

En réalité, le problème est plus profond. L’interdiction des emblèmes amazighes n’est qu’un début. Un signal. Le premier niveau d’un verrouillage à venir. Si le pouvoir réussit à créer la scission entre manifestants, d’autres interdictions arriveront assez rapidement si un déclic ne s’opère pas assez rapidement.

A la fin de la journée de vendredi, tout le monde pense aux journées des 4 et 5 juillet. Les manifestants promettent de remettre ça pour maintenir la flamme allumée. Mais comment réarmer l’espoir de nouveaux horizons ?

D’autres cultivent l’espoir d’une sortie de crise par le haut avec la conférence nationale prévue le samedi 6 juillet. Y a-t-il encore quelque espoir après ce qui s’est passé ce vendredi ? Peu sûr. 

Auteur
Yacine K.

 




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