L’Algérie, cette mère grandir qui a vu ses enfants dans l’espoir d’un avenir meilleur, se trouve aujourd’hui à un carrefour : elle continue de tendre les bras, mais ses enfants partent un à un, emportés par les vagues d’un exil imposé.
L’amour de la mère, l’Algérie, est incontestable. Elle incarne l’identité, la culture, la terre qui nourrit, qui protège. Mais que dire du père, ce régime politique qui semble regarder sa progéniture de haut, abandonnant ses enfants à la dérive, leur offrant des promesses vides et un avenir incertain ? Ce père, loin de leur tendre la main, les laisse se noyer dans les flots de l’indifférence. L’amour de la mère, donc, se heurte à la trahison du père.
Les jeunes Algériens, malgré cet amour indéfectible pour leur pays, sont poussés à fuir. Chaque départ est une claque violente à la promesse d’un futur ici. D’un côté, ils aiment leur terre, l’Algérie. Ils aiment son histoire, sa culture, son peuple. Mais de l’autre, ce même peuple est rejeté par un régime qui préfère se concentrer sur sa propre survie plutôt que sur celle de ses enfants. Les institutions se sont effritées sous le poids de la corruption et de l’inefficacité, et les jeunes se retrouvent à chercher un horizon plus prometteur, souvent au prix de leur vie. La mer Méditerranée, une fois source de vie et de commerce, devient aujourd’hui le cimetière silencieux de rêves brisés.
Mais ce n’est pas un hasard. Cette fuite n’est pas seulement une conséquence d’un désir de partir. C’est une réponse à l’abandon d’un père. Ce père, ce régime, ne se contente pas de regarder sa jeunesse plus sombre. Il agit comme s’il ne voyait pas le danger, comme s’il ne comprenait pas que l’avenir ne peut exister dans l’indifférence.
Quand on laisse les jeunes se perdre dans l’exil, on les privés de leur terre, mais aussi de leur droit à un futur ici. Quand on les privés d’espoir, c’est la mer qui devient la seule issue, le seul chemin qu’ils connaissent pour fuir la stagnation et la frustration.
Chaque départ, chaque noyé, est le reflet de cette trahison. Chaque jeune qui se retrouve au bord d’un embarcation fragile, en quête d’une vie meilleure, incarne cette déception envers un système politique qui a échoué à les protéger, à leur offrir les conditions nécessaires pour vivre et prospérer sur leur propre terre. Dans leur fuite, ils emportent avec eux la douleur d’avoir été trahis par celui qui devait être leur guide et leur protecteur. Un père qui, de son fauteuil de pouvoir, regarde passivement le drame se jouer.
Ce scénario tragique n’est pas unique à l’Algérie. C’est un écho de nombreux pays où la jeunesse se retrouve piégée entre l’amour de sa culture et la nécessité de fuir pour survivre. Le phénomène de l’exil massif est un symptôme d’un échec systémique : celui d’un régime incapable de nourrir ses promesses, de soutenir ses jeunes dans leur quête de sens et d’avenir.
Mais alors, où est la solution ? Peut-on vraiment espérer un renouveau sans une profonde réconciliation ? L’Algérie, cette mère généreuse mais blessée, ne pourra retrouver la paix et la prospérité que si elle parvient à se redresser, à se reconstruire. Cela nécessite une réconciliation, non seulement entre ses fils et ses filles, mais aussi entre ces enfants et le pouvoir qui doit enfin assumer sa part de responsabilité.
Il est temps que le père, ce régime, cesse de fuir ses responsabilités et commence à agir concrètement pour redonner un sens à la vie de ses enfants. Les réformes sont nécessaires, urgentes, pour que la jeunesse cesse de chercher une issue ailleurs, pour que l’avenir d’un peuple ne se joue plus au gré des vagues.
« Un peuple peut aimer sa terre, mais il ne peut survivre sans un père qui lève les yeux et construit son avenir. Quand l’absence de l’un condamne l’autre à l’exil, c’est la mer qui devient la seule promesse d’un futur. »
Cette citation résume parfaitement ce dilemme. Tant que le régime politique continue de se dérober, l’exil restera la réponse ultime de ceux qui refusent de se noyer dans la stagnation. Tant que la mer sera perçue comme la seule issue, l’Algérie continue à perdre ses enfants, à chaque vague, à chaque départ.
Il est temps de réparer les fissures, de panser les blessures, et de redonner à cette jeunesse un espoir tangible. Car, aussi grande soit l’amour d’une mère, une mère seule ne peut pas tout. Et ce père, qui devait guider et protéger, doit enfin se réveiller avant que la mer n’engloutisse tout.
En conclusion, « L’amour d’une mère, la trahison d’un père ; l’Algérie face à ses enfants laissés à la dérive » incarne l’histoire d’une jeunesse trahie par l’indifférence d’un régime déconnecté de ses réalités. L’Algérie, malgré l’amour indéfectible qu’elle inspire à ses enfants, voit cette même jeunesse fuir, emportée par les vagues d’un exil imposé par l’inaction d’un pouvoir qui préfère regarder ailleurs. Le véritable défi pour l’Algérie réside dans cette réconciliation impossible entre la mère terre et le père autoritaire, entre l’héritage et l’avenir.
Tant que cette fracture perdurera, la mer continue de symboliser l’espoir et la douleur d’un avenir perdu. Il est grand temps que l’État prenne enfin sa part de responsabilité, redonne confiance et opportunités à sa jeunesse, pour que l’exil cesse d’être la seule réponse à un avenir incertain. L’amour d’une mère ne suffit pas sans la responsabilité d’un père.
Dr A. Boumezrag
Pourquoi cet article est en contradiction total avec ce que vous écrivez sur Ânejiri khorototique ?
Vous parlez de l’exil, le vivez vous ?
Avez vous quittez L’ânejiri sans pouvoir aller vous recueillir sur la tombe de vos parents ?
Avez vous fait une garde à vue dans un commissariat de Kabylie ?
Vous parlez de L’ânejiri comme si c’était juste la faute du peuple. Avez-vous un jour pensez à ceux qui sont condamnés à des peines stratosphérique en leurs absences, juste parce qu’ils ont dénoncés la hogra ?
J’ai quitté L’ânejiri suite à un concert de lounis ait Menguellet au cinéma le Djurdjura ou cela à dégénéré, car vos houkams ont envoyé la police militaire pour nous mater. Cela à fait des émeutes, la suite est arrivé à des dizaines de milliers de Kabyle.
Donc de grâce votre état fantoche et tout le reste n’est que du blabla.
Essayer de nous faire croire que cette junte mafieuse est capable de faire autre chose que réprimer le peuple est du foutage de gueule.
Ayez un peu de respect pour ceux qui ne peuvent plus rentrer chez eux, de la faute de ces crapules sanguinaires dont le seul objectif est d’ affamés le peuple est de le mettre six pieds sous terre.
Votre credo se sont vos frères de falestine et le polisaghyoul, le Ghachi comme vous dîtes c’est le dernier de vos soucis tant que la mamelle est pleine encore, et que vous vous en gavé.
Il est temps que ce NIDHAM DICTATORIAL et dans sa gestion MAFIEUSE s’en AILLE . Les ALGERIEN-NE-S sauront faire preuve de MAGNANIMITÉ …PARTEZ (votre DESAROI PAROXYSMIQUE vous pousse aujourd’hui à HUMILIER les citoyens en leur délivrant un CERTIFICAT de PAUVRETÉ) vous avez atteint le summum de votre incompétence!! PARTEZ dignement même si cet aspect des choses vous en êtes DÉPOURVUS
PARTEZ et dieu sait que vous avez depuis des lustres assurés vos arrières…chez ceux qui bon an mal an vous assureront le gite et le couvert…!
PARTEZ!!!
Ca me paraît simpliste comme raisonnement en mettant la clique des prédateurs comme seul responsable de l’immigration algerienne ! Dans tout évènement, situation et accident, plusieurs facteurs doivent être prises en compte !
1 – l’immigration algerienne n’est pas récente ! Les premiers immigrés sont les kabyles et c’est a cause de la pauvreté comme les italiens fin 19 ème siècles qu’ils ont immigres !
2 – la démographie : de 9 millions en 1962 a 46,7 millions !
3 – la propagande des médias algériens qui font des unes sur les Algériens qui réussissent à l’étranger ! D’ailleurs, ils sont plus encensés que les natifs !
Par exemple : Diasporama dans Soir d’Algérie !
4 – Bon nombre d’Algériens regardent les télévisions étrangères, les films étrangers, le Foot, … Cela donne une representation idyllique des pays occidentaux et ceux ci ne font que conforter qu’en algerie il ne fait pas bon vivre !
5 – Il faut aussi prendre en compte l’opinion des familles » immigrées # (meme pauvres) qui confortent la représentation diffusée par les médias !