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L’Algérie nouvelle, un vœu pieux

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L’Algérie nouvelle, un vœu pieux

Abdelmadjid Tebboune a pris la décision, encore une, de bâtir une « Algérie nouvelle », mais apparemment sans nouveautés significatives puisque l’équipe au pouvoir est issue du même système et que ses actions n’ont rien d’originales, du moins jusqu’à présent.

Après plus d’une année aux commandes, en effet, Abdelmadjid Tebboune a seulement amendé la constitution et compte bientôt organiser des élections législatives et locales. Des banalités en somme que Abdelmadjid Tebboune veut présenter comme des originalités.

Nul besoin pourtant d’être grand clerc pour savoir ce qu’il faut faire pour espérer voir naitre l’Algérie nouvelle. Les Algériens sont fatigués, ils ont en assez d’entendre leurs gouvernants chanter la même antienne, ils veulent un changement radical.

Abdelmadjid Tebboune peut-il être le président par qui le changement radical arrivera ? Rien n’est moins sûr, parce qu’il y a des pas que le commun des gouvernants ne peut franchir.

Qui ne veut pas d’une Algérie nouvelle ? Personne, naturellement, mais force est de constater que l’Algérie nouvelle qui se profile à l’horizon n’a rien d’une démocratie.

Une Algérie nouvelle sans alternance au pouvoir, ni libération des champs politique et médiatique, pour ne citer que ces exemples, n’a rien de nouvelle. Ce sera plutôt une pâle copie d’une Algérie où Abdelaziz Bouteflika a régné vingt ans en gaspillant 1000 milliards de dollars, sans assurer l’essentiel : la sécurité alimentaire.

Peut-on faire du neuf avec du vieux ? Non, selon le proverbe ; oui, à en croire le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.

Auteur
Ahcène Bettahar       

 




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