11.9 C
Alger
AccueilPolitiqueL’Algérie nouvelle, un vœu pieux

L’Algérie nouvelle, un vœu pieux

Date :

Dans la même catégorie

Clémence présidentielle : quand la grâce devient sélective

La libération récente de figures intellectuelles et politiques par...

Loi de  finances 2026 : le texte signé par Abdelmadjid Tebboune 

Le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune a signé dimanche...

Le rassemblement du MAK interdit en région parisienne

Le rassemblement de proclamation de "l'indépendance de la Kabylie",...

Le général Abbas Ibrahim installé à la tête de la DCSA

Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) et...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
COMMENTAIRE

L’Algérie nouvelle, un vœu pieux

Abdelmadjid Tebboune a pris la décision, encore une, de bâtir une « Algérie nouvelle », mais apparemment sans nouveautés significatives puisque l’équipe au pouvoir est issue du même système et que ses actions n’ont rien d’originales, du moins jusqu’à présent.

Après plus d’une année aux commandes, en effet, Abdelmadjid Tebboune a seulement amendé la constitution et compte bientôt organiser des élections législatives et locales. Des banalités en somme que Abdelmadjid Tebboune veut présenter comme des originalités.

Nul besoin pourtant d’être grand clerc pour savoir ce qu’il faut faire pour espérer voir naitre l’Algérie nouvelle. Les Algériens sont fatigués, ils ont en assez d’entendre leurs gouvernants chanter la même antienne, ils veulent un changement radical.

Abdelmadjid Tebboune peut-il être le président par qui le changement radical arrivera ? Rien n’est moins sûr, parce qu’il y a des pas que le commun des gouvernants ne peut franchir.

Qui ne veut pas d’une Algérie nouvelle ? Personne, naturellement, mais force est de constater que l’Algérie nouvelle qui se profile à l’horizon n’a rien d’une démocratie.

Une Algérie nouvelle sans alternance au pouvoir, ni libération des champs politique et médiatique, pour ne citer que ces exemples, n’a rien de nouvelle. Ce sera plutôt une pâle copie d’une Algérie où Abdelaziz Bouteflika a régné vingt ans en gaspillant 1000 milliards de dollars, sans assurer l’essentiel : la sécurité alimentaire.

Peut-on faire du neuf avec du vieux ? Non, selon le proverbe ; oui, à en croire le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.

Auteur
Ahcène Bettahar       

 




Dans la même catégorie

Clémence présidentielle : quand la grâce devient sélective

La libération récente de figures intellectuelles et politiques par...

Loi de  finances 2026 : le texte signé par Abdelmadjid Tebboune 

Le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune a signé dimanche...

Le rassemblement du MAK interdit en région parisienne

Le rassemblement de proclamation de "l'indépendance de la Kabylie",...

Le général Abbas Ibrahim installé à la tête de la DCSA

Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) et...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici