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samedi 18 octobre 2025
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Laniakea, retour à la maison 

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Notre affaire commence par les trois célèbres questions, D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? C’est cette dernière question que nous allons aborder. Le premier lecteur qui me dit que la phrase est de Socrate, je le sors de ma chronique. Je disais toujours à mes élèves et étudiants de ne jamais évoquer Socrate par réflexe habituel, il y a beaucoup de chances qu’on comprenne que vous ne savez rien de la question. Le silence est préférable.

Il s’agit en fait du titre du célèbre tableau du peintre de Paul Gauguin. Mais cela n’est pas le sujet en soi, je voulais vous provoquer par tendresse ironique. Que ceux qui ont répondu Socrate restent.

Nous savons que plus nous regardons loin dans le cosmos, plus nous pénétrons dans la connaissance de notre passé  Nous sommes en présence des premières étoiles et galaxies qui se sont formées et ont été projetées à une vitesse considérable. Ce sont donc les premiers éléments de la vie.

Mais en même temps nous nous sommes aperçus que notre vitesse de propagation dans l’espace s’accélérait pour les galaxies lointaines contredisant totalement la force de gravité. Normalement cette force devrait faire revenir le tout sur un chemin retour vers l’origine contractée.

Et patatra, nous voilà encore et toujours confrontés à cette question, où allons-nous ? Plus nous faisons de chemin, plus la frontière s’éloigne. Nous découvrons que l’attraction vers cet  inconnu est faite par des convois différents de galaxies, ce qui constitue des filaments dans le lointain cosmos. Ce sont comme des lignes de chemins de fer qui semblent se diriger vers la même destination.

Alors, la logique voudrait qu’il y ait un gros aimant quelque part dans le lointain qui les attire. Quelque chose de si gigantesque que sa gravité provoque l’attirance vers lui de milliards de galaxies. En fin de compte que nous arriverions à destination de notre origine lointaine.

Où allons-nous dans ce futur qui nous ramène à la maison ? Nous avions compris que nous tournions autour de notre étoile comme d’autres planètes. Puis nous avions compris que nous faisions partie d’une galaxie, la Voie lactée. Puis ensuite nous nous sommes aperçus que notre galaxie faisait partie d’un ensemble de galaxies dénommée le Groupe local lui-même intégré dans le super-amas de la Vierge qui est inclus dans un ensemble dénommé Laniakea. En ligne de mire, resterait le Grand attracteur si nous ne trouvons pas d’ici-là un autre arrêt sur la route.

Laniakea, un nom qui signifie en hawaïen horizon céleste immense, a été découvert et cartographié par un groupe international d’astronomes.

Dès que nous avions atteint une frontière qui nous semblait être l’arrêt ultime de notre futur, c’est-à-dire notre origine, voilà que nous découvrons une autre étendue aussi vaste et infinie. L’humanité connaîtra-t-elle un jour ce grand attracteur et est-il vraiment la frontière finale ? Ce futur qui sera enfin la connaissance de notre berceau.

En fait nous avons fait tout ce parcours en quête de notre futur-passé alors que nous avions la réponse depuis l’Antiquité. Elle nous avait été donnée par la phrase philosophique, « connais-toi toi-même ». Le premier qui me dit que la phrase est de Socrate, je fais sortir tout le monde car l’erreur est répétée depuis cette lointaine époque. C’est une inscription gravée sur le fronton du Temple d’Apollon à Delphes, un oracle divinisé.  

Franchement, l’oracle aurait pu nous dire que le futur lointain est en fait celui qui est construit par la connaissance de soi-même. C’est ce soi-même qui nous permet d’aller de l’avant. C’est la prise de conscience de notre pensée et volonté qui nous emmène vers le futur, l’endroit voulu et espéré.

Ça c’est de moi, pas de Socrate ni de mon ancien prof de philosophie. Si c’est faux, je me sors de la chronique. 

Ce soi-disant oracle, lecteur de l’avenir, au lieu de ne nous pondre une phrase énigmatique et si prétentieuse qui fait exploser le cerveau des étudiants de terminale, il n’aurait pas pu être plus clair pour nous éviter un tel voyage dans le futur ?

Il ne se rend pas compte du prix du billet d’avion pour arriver au Grand attracteur, à des milliards d’années-lumière ?

Boumediene Sid Lakhdar

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