Le règne de Tebboune aura été marqué par l’arbitraire généralisé, l’enfumage médiatique permanent, la paralysie économie et politique.
Répression, harcèlement judiciaire, censure, intimidation,… tout est bon pour faire taire la dissidence populaire. Djamel Ikni, ex-détenu d’opinion a été condamné ce 29 février, par le tribunal de Béjaïa à une année de prison ferme.
Le parquet près le tribunal de Béjaia avait requis, le 22 février dernier trois ans de prison ferme à l’encontre de l’ex-détenu d’opinion, Djamel Ikni, informe le Comité national pour la libération des détenus (Cnld).
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L’ex-détenu d’opinion, Sadek Louail, a été arrêté aujourd’hui 29 février 2024, aux environs de 14 heures, devant le siège de l’association SOS Disparus où il est devait assister à une conférence sur « la justice transitionnelle » avec des avocats et des spécialistes. La rencontre a été interdite par les autorités. Les présents ont été dispersé manu militari par les forces de sécurité qui ont envahi le siège de SOS disparus.
Sadek Louail a été conduit au commissariat de Cavigniac où il a été entendu sur PV avant qu’il soit relâché.
Il est à rappeler qu’ils se sont mariés le 22 février dernier, alors que les deux étaient cités dans le même dossier et ils avaient passé plus de 16 mois de détention provisoire avaient qu’ils soient acquittés. Ce couple a également préparé le bac en prison et l’a obtenu.
L’activiste Rafik Amzal est convoqué pour le 03 mars 2024, à comparaître devant le tribunal de Béjaïa. Il a été relâché le jeudi, 30 novembre 2023, après avoir été entendu par la police de lutte contre la cybercriminalité près de la sûreté de Béjaïa.
Il a été interrogé sur ses publications Facebook. Il est également harcelé par les convocations de la police et il a vu son passeport confisqué, ajoute le Cnld.
Quant au procès en appel de Chames Eldine Brahim Laalami et de Saïd Mohamed Riahi, il est programmé pour le 14 mars 2024, devant le tribunal criminel de deuxième instance près la cour d’Ain Témouchent.
Le pays est tenu d’une main de fer par les différents services de sécurité appuyés par une justice aux ordres. Près de 260 détenus d’opinion croupissent dans les prisons.
Yacine K./Cnld