L’Iran a lancé mardi 1er octobre une attaque massive contre Israël à l’aide de missiles balistiques. L’armée israélienne a reconnu la mort de huit soldats au combat au Liban.
L’armée israélienne a parlé d’une escalade « grave et dangereuse » qui aura des conséquences. Téhéran se dit prêt à frapper « toutes les infrastructures » d’Israël si l’État hébreu riposte.
Le Hezbollah libanais a affirmé mercredi avoir affronté des soldats israéliens qui tentaient de s’infiltrer au Liban, ajoutant avoir pris pour cible des troupes israéliennes de l’autre côté de la frontière.
Le mouvement pro-iranien a également visé avec des roquettes et de l’artillerie « une importante force d’infanterie » israélienne à Misgav Am, dans le nord d’Israël, et des troupes dans trois autres zones en Israël le long de la frontière.
L’armée israélienne annonce avoir déployé des unités d’infanterie et de blindés supplémentaires au sud du Liban. L’armée israélienne affirme que la 36e division blindée de l’armée, qui comprend la brigade Golani, la 188e brigade blindée et la brigade Etzioni, a rejoint l’incursion terrestre. Israël a pour l’heure fait état de huit morts parmi ses soldats sur le territoire libanais.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé un nouveau bilan, pour ces dernières 24 heures, de 55 morts et 156 blessés dans des frappes israéliennes au Liban. Depuis leur début lundi 23 septembre, ces bombardements ont fait plus de 1 000 morts, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé, et 6 000 blessés. Environ un million de déplacés sont également à déplorer. Les bombardements de lundi ont fait 95 morts.
Avec Rfi/AFP