La guerre que mène l’armée israélienne contre les Palestiniens vient de franchir un nouveau cap avec l’invasion de villes de la Cisjordanie occupée qui étaient sous contrôle de la très fantoche autorité palestinienne.
L’armée israélienne a intensifié ses opérations dans toute la bande de Gaza, où la situation humanitaire déjà critique continue de se détériorer ce dimanche 24 décembre. Une situation qui a poussé le président américain, Joe Biden, à presser le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, de protéger la population palestinienne. Le Hamas réclame lui une enquête internationale sur des « exécutions sommaires » de civils imputées à Israël.
Après plusieurs reports consécutifs, un texte du Conseil de sécurité de l’ONU a été approuvé à New York. Son contenu a été vidé d’une partie de sa substance, notamment de l’exigence d’un cessez-le-feu.
L’aviation et l’artillerie israéliennes continuent de bombarder intensément la bande de Gaza. Le Hamas fait état de la découverte de dizaines de corps de Palestiniens tués, dont certains « exécutés » en pleine rue par l’armée israélienne dans la région de Jabaliya, au nord de Gaza. Lors d’un appel, Joe Biden a pressé Benyamin Netanyahu de protéger les civils. Dans la nuit et la matinée, des villes des territoires occupés et de Cisjordanie ont aussi été attaqués par l’armée israélienne.
«Nous payons un très lourd tribut à la guerre, mais nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à combattre », a déclaré M. Netanyahu à l’ouverture d’une réunion de son gouvernement après avoir rendu hommage aux militaires tués.
20 424 Palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes sur Gaza depuis le début de l’opération israélienne, selon le gouvernement du Hamas et plus de 54 000 personnes ont été blessées, 70% des victimes seraient des femmes et des mineurs.
Aux bombardements ravageurs de l’armée israélienne s’ajoute la démolition des structures hospitalière et la crise alimentaire D’après le Programme alimentaire mondial (PAM), 92% de la population de Gaza a atteint des niveaux d’insécurité alimentaire aiguë voire plus.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que son pays payait «un très lourd tribut à la guerre», après la mort de 14 soldats depuis vendredi dans les combats contre le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
«Nous payons un très lourd tribut à la guerre, mais nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à combattre», a déclaré M. Netanyahu à l’ouverture d’une réunion de son gouvernement après avoir rendu hommage aux militaires tués, ajoutant que «la guerre sera longue».
L.M./Rfi/AFP