Lundi 15 avril 2019
Le Collectif pour une Algérie Nouvelle communique
Le Collectif pour une Algérie Nouvelle, constitué pendant les manifestations contre le régime algérien, a tenu une nouvelle réunion débat à Alger. Le collectif a « examiné la situation politique du pays à l’aune des évolutions récentes ».
Les membres du collectif, constitué d’universitaires, de militants politiques, d’intellectuels et de chefs d’entreprises, ont considéré à l’unanimité que les dernières propositions du pouvoir « sont, d’une part, l’expression d’un rejet par le système de toute idée de changement et, d’autre part, une manœuvre qui vise, sous couvert de la légalité constitutionnelle, à casser le mouvement populaire en cours et à anéantir son potentiel révolutionnaire ».
D’autre part, le collectif considère que le problème de l’Algérie « est politique et il nécessite une solution politique qui passe par le démantèlement du système en place, dans tous ses aspects, et l’édification à la place d’un régime démocratique.
Ce démantèlement doit se faire, au plan juridique, par l’abrogation de toutes les lois liberticides, au plan idéologique par la dissolution du FLN, de l’UGTA et de toutes les organisations satellites, et au plan institutionnel, par la suppression des ministères de la Communication, des Moudjahidine et des Affaires religieuses ».
Enfin, à l’unanimité, le collectif pour une Algérie Nouvelle appelle à prendre en considération certaines mesures et les mettre en œuvre dans l’urgence « pour instaurer un climat d’apaisement et permettre un dénouement serein et concerté de la crise et l’instauration d’un régime démocratique.
En attendant que ces mesures soient concrétisées, nous appelons au maintien et à l’intensification de la mobilisation citoyenne en vue d’affaiblir le système et de neutraliser toutes les solutions de replâtrage qu’il tente de faire passer tantôt par la ruse, tantôt par la force ».
LES MEMBRES DU COLLECTIF :
Taous Ait Mesghat, médecin, chroniqueuse (Alger)
Abdesslam Ali-Rachedi, Professeur en médecine et militant de la démocratie (Alger)
Chafia Amiri, militante de la démocratie (Béjaia)
Djellali Badis, militant de la démocratie (Bouira)
Yamina Bair, journaliste, militante de la démocratie (Alger)
Messaoud Belhasseb, universitaire (Guelma)
Kamel Bencheikh, écrivain, (Sétif)
Belkacem Boukherouf, économiste (Tizi-Ouzou)
Zahia Bouroubi-Saim, militante de la démocratie (Boumerdès)
Abdelkrim Haouari, Universitaire (Oran)
Fayçal Houma, chef d’entreprise, militant de la démocratie (Alger)
Amar Ingrachen, universitaire, journaliste (Tizi-Ouzou)
Ali Kahlane, chef d’entreprise, expert international en TIC (Alger)
Said Madjour, Militant de la démocratie (Alger)
Issam Mermoune, étudiant, militant de la démocratie (Oum El Bouagui)
Wezna Moula, militante de la démocratie (Tizi-Ouzou)
Arezki Mousli, ingénieur en hydrocarbures, militants des droits humains (Béjaia).
Said Oussad, journaliste, écrivain (Oran)
Anouar Rahmani, écrivain (Tipaza)
Ahmed Rouadjia, sociologue (Msila)
Ahmed Saadoud, économiste (Tizi-Ouzou)
Kaci Sadi, universitaire (Bouira)
Anis Saidoun, étudiant, militant de la démocratie (Alger)
Rabeh Sebaa, professeur de sociologie (Oran)
Mhand Slimani, militant de la démocratie (Alger)
Nabil Souami, Militant de la démocratie (Alger)
Faradj Talbi, militant de la démocratie (Tizi-Ouzou)
Khaled Zirem, militant de la démocratie (Béjaia)