La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU réclamant des « pauses humanitaires » à Gaza offre une occasion cruciale de mettre un terme à d’immenses souffrances
- Après quatre tentatives avortées d’adopter une résolution ces 30 derniers jours, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin joué le rôle et montré la voie prévus par son mandat, à savoir le maintien de la paix et de la sécurité, ainsi que la protection de l’état de droit international.
« Même si cette résolution ne précise pas quelle doit être la durée des pauses humanitaires, elle constitue une étape essentielle dans ce contexte d’immenses souffrances et de violations répétées du droit international humanitaire.
« Certes, les États-Unis n’ont pas voté pour cette résolution, se contentant de s’abstenir, mais c’est un premier signe indiquant qu’ils sont maintenant prêts à renoncer à leur position de soutien inconditionnel à Israël au sein des Nations unies. Nous appelons le président Joe Biden à user de toute l’influence de son gouvernement sur Israël pour que cette résolution soit appliquée dans les meilleurs délais. Nous demandons également à tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les deux parties au conflit respectent cette résolution. Les enfants de Gaza ne peuvent pas attendre.
« Amnesty International réclame un cessez-le-feu depuis le 26 octobre 2023 et va continuer de le faire. Un cessez-le-feu négocié et total permettrait de mettre fin aux attaques illégales de toutes les parties, d’arrêter la multiplication du nombre de victimes civiles à Gaza et de donner aux organisations humanitaires la possibilité d’apporter une aide vitale, de l’eau et des fournitures médicales à la bande de Gaza, afin de répondre aux terribles souffrances humaines. Un cessez-le-feu offrirait aussi la possibilité d’obtenir la libération des otages détenus par le Hamas et d’autres groupes armés depuis le 7 octobre ».
Amnesty International