Le coronavirus, c’est la nature qui vient d’éternuer, signalant à tout ce beau monde la fin de la récréation.

Du jour au lendemain, on se retrouve confiné à son domicile, loin de sa mosquée, de son église, de sa synagogue, de son lieu de travail et de sa banque. Tout d’un coup, on se rend compte à quel point Dame Nature est puissante et capable de nous réduire à néant.

L’humanité a créé des religions et des Dieux faisant de l’homme le centre de l’existence et l’objet de toutes les attentions. Ses croyances lui ont permis de sacrifier des animaux d’une manière exagérée et extravagante. L’activité humaine est à l’origine de la disparition de milliers d’espèces animales et végétales. Elle a asséché des fleuves et transformer des forêts en déserts.  

L’humanité ressemble de plus en plus à une tumeur. En tuant l’hôte, la tumeur ignore qu’elle est en train de mettre fin à sa propre existence. Nos croyances anciennes sont plus respectueuses de la nature et de la vie en général. L’Animisme semble être plus sensé que les croyances nous venant du moyen orient. Celui-ci a survécu au christianisme et l’islam malgré qu’il était perçu par ces deux religions comme une hérésie.

Qui n’a pas vu sa mère ou sa grand-mère en train de parler aux éléments de la nature, implorant leur bénédiction et leur protection. Le temps qui passe ne fait que me rapprocher de croyances cachées de ma mère. Entre un salafiste clabaudant dans une mosquée et ma mère priant avec ses mots sous un olivier, je choisis ma mère….